La Section du droit militaire de l’ABC a le plaisir d’annoncer qu’AmĂ©lie Gravel, une Ă©tudiante Ă l’UniversitĂ© du QuĂ©bec Ă MontrĂ©al, est la laurĂ©ate 2016 du Concours de dissertation « Salut militaire ». Le prix a Ă©tĂ© crĂ©Ă© dans le but de promouvoir et rĂ©compenser l’intĂ©rĂŞt pour les thèmes de droit militaire dans les facultĂ©s de droit canadiennes.
Elle a eu l’opportunitĂ© de travailler dans divers domaines de droit, tels que le droit disciplinaire, dĂ©ontologique, criminel et pĂ©nal. Elle se spĂ©cialise actuellement dans ces deux derniers domaines dans le cadre de son emploi au Directeur des poursuites criminelles et pĂ©nales. Dans le but de devenir avocate, elle a commencĂ© ses Ă©tudes au BaccalaurĂ©at en droit Ă l’UniversitĂ© du QuĂ©bec Ă MontrĂ©al en janvier 2016.
Voici, ci-dessous, un rĂ©sumĂ© de sa dissertation gagnante intitulĂ©e « Les victimes d’infractions d’ordre militaire : des victimes comme les autres ».
En 2015 est entrĂ©e en vigueur la Charte canadienne des droits des victimes (Charte) qui donne une plus grande voix aux victimes de la criminalitĂ© dans le système de justice pĂ©nale. Cette loi ne s’applique pas Ă l’Ă©gard des infractions militaires, qui requièrent un système de justice distinct. Le projet de loi C-71, une adaptation de cette Charte aux particularitĂ©s du système de justice militaire, semble ĂŞtre tombĂ© dans l’oubli. Les victimes d’infractions militaires se voient donc privĂ©es des droits reconnus Ă toute autre victime canadienne. D’importantes modifications lĂ©gislatives entrĂ©es en vigueur au cours des 34 dernières annĂ©es ont fait converger les rĂ´les des principaux acteurs du système judiciaire militaire vers une uniformitĂ© avec leurs homologues des tribunaux civils de justice pĂ©nale. La victime, quant Ă elle, demeure la seule Ă encore souffrir de la disparitĂ© entre le système de justice pĂ©nale et le système de justice militaire.
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