La Section du droit de l’immigration de l’Association du Barreau canadien, dans une lettre (disponible uniquement en anglais; les citations qui en sont tirées sont des traductions) au ministre de l’Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté, Marc Miller, propose des solutions permanentes aux pratiques frauduleuses des consultants en immigration ciblant les étudiants internationaux.
Ce problème n’est pas nouveau, mais de nombreux Canadiens et Canadiennes n’en prennent conscience que lorsque des articles dans les médias mettent en lumière des problèmes particuliers, comme ce fût le cas plus tôt cette année lorsque des centaines d’étudiants et d’étudiantes indiens étaient menacés d’expulsion après s’être fiés à des lettres d’acceptation falsifiées.
Ces 700 étudiants et étudiantes étrangers ont quitté l’Inde pour venir au Canada entre 2017 et 2019, et espéraient obtenir la résidence permanente après avoir terminé leurs études. Bon nombre de ces personnes ont engagé ce que l’on appelle communément des consultants fantômes ou non agréés, qui leur ont facturé des honoraires exorbitants pour des conseils sans fondement et des documents falsifiés en raison desquels les demandeurs ont dû faire face à de graves conséquences.
La section propose plusieurs recommandations visant à mettre définitivement fin à ces pratiques frauduleuses. Ces recommandations sont résumées aux présentes.
La première recommandation est qu’Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC) utilise son Portail des établissements d’enseignement désignés (EED) afin de délivrer directement toutes les lettres d’acceptation, au lieu de laisser cette tâche aux établissements individuels.