Les agents de l’ordre
Dans cette chronique, nous apprenons à connaître un peu mieux deux de nos collègues du Bureau de la concurrence.
Jacqueline Byers
Agente du droit de la concurrence
Pourriez-vous nous résumer votre formation et votre expérience, et nous dire depuis combien de temps vous êtes au Bureau?
Après avoir obtenu le grade de juris doctor à la Schulich School of Law de l’Université Dalhousie, j’ai fait mon stage dans un grand cabinet de Toronto. J’ai ensuite été auxiliaire juridique de la juge Woods à la Cour d’appel fédérale à Ottawa dans l’année précédant mon arrivée au Bureau en août 2017.
Quels sont les secteurs économiques les plus à surveiller en ce qui concerne les fusions?
Je crois qu’on peut s’attendre à voir beaucoup d’autres fusions dans le cannabis. C’est un secteur encore jeune, encadré par des lois toutes nouvelles; l’analyse de ces opérations obligera le Bureau à se pencher sur des enjeux intéressants et inédits.
Pourquoi les jeunes avocats et jeunes économistes devraient-ils envisager de travailler au Bureau?
Parce que c’est un travail fascinant. Presque tous les jours, on a l’occasion de découvrir un nouveau domaine ou un nouveau problème touchant les consommateurs. Le Bureau est le seul lieu où les réunions de direction hebdomadaires sont plus intéressantes que la plupart des colloques, à cause des récits que font nos collègues de leurs dossiers complexes. Sans compter que les gens (et les repas communautaires) sont fantastiques!
Si je n’étais pas au Bureau, je serais… ?
Probablement plaideuse en propriété intellectuelle! Avant de faire mon droit, j’ai étudié en physique, et en stage, j’ai beaucoup fait de contentieux dans ce domaine. Ce travail ressemblait beaucoup à ce qu’on fait dans les fusions, et j’adorais discuter avec des experts pour essayer de cerner ce qui fait d’une invention une nouveauté.
Quand je ne suis pas au Bureau, on peut me trouver… ?
Probablement en train de jouer à un jeu-questionnaire ou quelque chose du genre… Je fais partie d’une équipe d’une ligue de type « questions pour un champion » d’Ottawa qu’on a baptisée Department of Extra-Trivial Affairs (on s’appelait précédemment « Trop jeunes pour la fonction publique »). J’adore aussi les jeux de société et les jeux d’ambiance; Shadowhunters et Werewords figurent parmi mes favoris.
Vos plus belles vacances depuis votre arrivée au Bureau?
Je suis arrivée il n’y a pas longtemps d’un voyage inoubliable de deux semaines au Japon. J’ai participé au ICN Merger Workshop à Tokyo, après quoi je me suis promenée dans les alentours de la capitale nippone et de Kyoto avec mes parents. Je me suis laissée charmer par les temples et le feuillage automnal, et j’ai été renversée de voir à quel point tout était pratique – en particulier ce qui se mange! J’ai acheté le curry le plus épicé que j’aie jamais goûté dans une machine distributrice, j’ai commandé des sushis qui me sont arrivés sur un mini-train Shinkansen, j’ai mangé des tranches de thon coupées directement sur le poisson devant moi au marché de Tsukiji… chaque repas était une aventure.
Andrew Kelly
Agent du droit de la concurrence
Pourriez-vous nous résumer votre formation et votre expérience, et nous dire depuis combien de temps vous êtes au Bureau?
J’ai un baccalauréat en commerce de McGill, et une maîtrise en économie de Carleton. Je suis arrivé au Bureau en janvier 2013 comme étudiant, avant de revenir à temps plein en juillet 2014. Auparavant, j’ai occupé des emplois dans bien des domaines : j’ai été aide-enseignant, tuteur, adjoint de direction, conseiller technique, garde de sécurité, serveur, guide touristique, livreur, surveillant de résidence, et j’en passe!

Quels sont les secteurs économiques les plus à surveiller en ce qui concerne les fusions?
La haute technologie flirte constamment avec des perspectives de concentration qui posent des questions fascinantes aux spécialistes antitrust. L’importance des mégadonnées (big data), des marchés d’innovation et de l’évolution des modalités d’interaction entre les consommateurs et les entreprises ne sont que quelques exemples de domaines qui sont touchés par le développement, qui va toujours en s’accélérant, des sociétés technologiques.
Pourquoi les jeunes avocats et jeunes économistes devraient-ils envisager de travailler au Bureau?
Travailler au Bureau vous donne l’occasion d’aiguiser vos qualités d’enquêteur et de sortir vraiment des sentiers battus pour résoudre des problèmes complexes. C’est un milieu de travail dynamique et frénétique où on l’apprend toujours quelque chose de nouveau. Nous sommes chanceux de travailler avec une équipe si enthousiaste et sympathique.
Si je n’étais pas au Bureau, je serais… ?
J’ai bien aimé mes études en économie, et je comptais rester dans le monde universitaire avant que cette ouverture au Bureau se présente. Mais si on parle vraiment ici d’un « emploi de rêve », je pense que je pourrais faire un bon travail de nettoyage au sein de la direction des Sénateurs d’Ottawa.

Quand je ne suis pas au Bureau, on peut me trouver… ?
Je passe beaucoup de temps avec ma copine ou à jouer dehors avec notre golden retriever. Je joue dans deux équipes de sport amateur qui me tiennent occupé la semaine. L’été, je fais du camping autant que je peux.
Vos plus belles vacances depuis votre arrivée au Bureau?
Après mes études et avant d’entrer au Bureau, j’ai passé deux mois avec Will Manning-Dewar à faire les États-Unis en Honda Odyssey. Nous avons sillonné les Appalaches, la forêt nationale Pisgah, les parcs nationaux de Yosemite, de Zion, de Bryce Canyon et des montagnes Rocheuses, et j’en oublie.