La version originale de cet article (en anglais) est également publiée sur Civiclegal.ca
Les médias sociaux représentent une source à la fois de possibilités et de responsabilités pour les administrations municipales, à titre de prestataires de services et à titre d’employeurs. Les médias sociaux diffèrent des médias traditionnels, lesquels consistent en une diffusion à sens unique par des professionnels qualifiés qui se conforment aux codes et à la déontologie journalistiques, et dont le contenu est soumis à un contrôle éditorial objectif pour s’assurer de son exactitude et de sa conformité à ces codes et cette déontologie. Les médias sociaux ressemblent quant à eux à une plateforme à double sens, accessible à tous et mise à la disposition de quiconque a accès à un ordinateur, en plus de n’être soumise à aucun contrôle éditorial. La portée des médias sociaux est bien plus vaste que celle des médias traditionnels, puisqu’en un seul clic, leur contenu peut être diffusé dans le monde entier.
Il n’y a aucun doute que l’accessibilité et la portée des médias sociaux génèrent de belles occasions. Les particuliers ne sont pas les seuls à utiliser les médias sociaux. Les entreprises, tout comme les administrations municipales, en font usage pour différentes raisons, notamment pour le marketing, la communication d’information au public, le réseautage et pour des fins liées à l’emploi, comme le recrutement.
Par la même occasion, les médias sociaux multiplient les risques et les obligations. Une utilisation des médias sociaux à mauvais escient par le personnel, les membres du conseil municipal ou le public peut entraîner une multitude de problèmes, notamment la collecte non autorisée de renseignements, les communications et divulgations non autorisées et d’autres risques de responsabilité auxquels pourraient être exposées les administrations municipales.
Poursuivre la lecture de cet article (en anglais seulement).
Adrienne Atherton est associée dans le cabinet Civic Legal LLP.