Le bureau national de l'ABC sera fermé du 23 décembre 2025 au 1er janvier 2026 (inclusivement), et reprendra ses activités le 2 janvier 2026.

Skip to main content

Accroître la diversité parmi les professeurs et professeures de droit

04 avril 2025 | Rachel Lewis

Résumé

Bien que des étudiants et étudiantes issus de la diversité se sentent souvent sous-représentés dans les facultés de droit, on parle peu de l’expérience des professeurs et professeures de droit autochtones, noirs, asiatiques ou autres dans ce contexte. Il ne faudrait pas passer sous silence ou négliger cette question. La présence de professeurs issus de la diversité permet aux étudiants et étudiantes de voir leur identité exprimée. Des perspectives diversifiées enrichissent l’éducation juridique et fournissent des approches d’enseignement, des sujets de recherche, des points de vue variés. Elles constituent également un fondement permettant aux universitaires aspirants de s’intéresser activement aux principes, à l’intersectionnalité et aux conséquences plus vastes de l’interaction du droit avec la société. Compte tenu de cette évaluation, l’auteure fait un suivi de la diversité des professeurs de droit à temps plein au moyen de renseignements complets et ventilés tout en préconisant la mise en œuvre de méthodes précises de collecte de données. Ces considérations sont distinctes et comportent deux volets. Tout d’abord, l’auteure aborde les obstacles systémiques qui empêchent l’embauche et la rétention d’un corps professoral issu de la diversité, en particulier les professeurs noirs et autochtones. Ensuite, s’inspirant des points de vue des étudiants et du corps professoral ainsi que des recommandations des comités sur l’équité, l’auteure réclame une approche plus inclusive et responsable quant aux pratiques d’embauche. Elle formule notamment des critiques à l’égard de termes surutilisés et généraux comme « racialisés », insistant ainsi sur une compréhension plus nuancée de l’identité. Les facultés de droit devraient également prioriser la diversité en améliorant le recrutement de professeurs de droit autochtones et noirs afin de mieux tenir compte d’un environnement universitaire inclusif et réaliste.

Lire l’article intégral (disponible uniquement en anglais)


Rachel Lewis est étudiante de troisième année à la faculté de droit de l’Université d’Ottawa. Elle a passé son enfance dans différentes régions du territoire visé par le traité Naagan ge bezhig emkwaan (« un plat à une cuillère ») des Premières Nations anishinaabe, mississauga et haudenosaunee, mais habite actuellement à Ottawa, en Ontario, sur le territoire traditionnel algonquin Anishinàbe Aki.