L’exposé le plus récent de la série Intersections sur le droit commercial proposée par la Section du droit international de l’ABC a eu lieu le 8 mai 2018. Il portait sur la compréhension des accords commerciaux dans un contexte mouvant; contexte qui tend vers un nouveau protectionnisme ou au moins une nouvelle envie de rétablir un contrôle local au moyen de l’affirmation de la souveraineté nationale. L’élection de Donald Trump symbolise peut-être le protectionnisme, tandis que le vote favorable au Brexit visait un rétablissement de la souveraineté britannique face à l’empiètement, perçu ou réel, de « l’oligarchie » européenne sur cette souveraineté. Il existe manifestement des liens entre le protectionnisme et l’affirmation de la souveraineté. D’ailleurs, lorsque le président Truman a refusé d’avaliser la création de la « nouvelle » organisation internationale du commerce en 1948, c’était parce qu’il pensait qu’elle allait usurper la souveraineté américaine. D’une certaine manière, la façon américaine de considérer la scène internationale en 1948 se reflète dans la préoccupation du président Trump quant aux répercussions d’une libéralisation accrue du commerce sur la capacité des États-Unis à contrôler leur propre destin économique. Les membres du groupe de discussion ont abordé la question du lien entre le régime de 1948 et la dynamique actuelle comme élément du contexte mouvant.
Les trois membres du groupe de discussion de ce webinaire et l’animateur ont cherché à expliquer les effets des choix démocratiques des populations, qui ont remis en cause la façon de penser traditionnelle à propos des avantages de la libéralisation du commerce, dans le contexte mouvant des règles commerciales tant actuelles que futures.
Poursuivre la lecture de cet article disponible uniquement en anglais.