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Le principe du logiciel service (SaaS, « Software as a Service ») continue de prendre de l’essor, permettant d’accomplir en visitant le site d’une application SaaS des tâches qui exigeaient auparavant un logiciel installé sur son propre ordinateur. On peut ainsi aussi bien consulter des données importantes que rédiger des documents et gérer des dossiers.
Une superpuissance d’Internet qui a déjà marqué de nombreux domaines du Web a pris les devants en la matière, et ce fournisseur de SaaS attire de plus en plus d’avocats. Pour le comprendre, il faut voir comment Google se distingue de la plupart des fournisseurs de SaaS. Premièrement, la variété de services proposée sur les tablettes virtuelles de Google est incomparablement supérieure à celle de ses concurrents. De fait, on pourrait imaginer qu’un avocat exploite son cabinet en n’utilisant que des produits Google.
Ces services s’agencent aisément entre eux. Bon nombre sont proposés soit gratuitement, soit à prix très compétitif, grâce à la fois à la domination exercée par Google sur le marché de la publicité en ligne et à la constante volonté de Google de créer le prochain phénomène sur le Web.
Il est du reste impossible d’accabler Google au nom d’une des plus grandes craintes que suscite le SaaS : que le fournisseur fasse faillite et disparaisse, emportant les données du client. « Ce n’est guère probable dans le cas de Google », affirme Mark Rosch, vice-président du fournisseur de DP Internet for Lawyers, Inc. M. Rosch est coauteur, avec Carole A. Levitt, de Google for Lawyers: Essential Search Tips and Productivity Tools, que l’American Bar Association publiera en juin 2010.
M. Rosch est manifestement optimiste. « De nombreux cabinets d’avocats ont adopté les produits Google », dit-il.
Un de ces cabinets est celui de David Benowitz, à Washington (D.C.), qui paie des licences pour la suite bureautique de Google (courriel, calendrier, traitement de texte, chiffriers et autres applications) au tarif annuel de 50 $ par utilisateur. « C’est tellement agréable que tout le monde puisse travailler en collaboration, sans être entravé par les conditions des licences », affirme Seth Price, un associé du cabinet.
Les applications gratuites de Google offrent une autre option. Dara Strickland, qui travaille avec une autre avocate au sein d’un cabinet de St. Louis (Missouri), l’explique comme suit : « Pour les applications que nous utilisons aujourd’hui, nous ne payons rien. Il n’y a pas plus économique. »
Les seules différences entre applications payantes et gratuites, précise M. Rosch, sont une capacité de stockage supplémentaire et l’accès à un soutien technique.
Un autre argument est que nombre des applications s’utilisent efficacement sur un téléphone mobile. Mme Strickland n’y est pas insensible. Elle et son associée voyagent souvent, et elle affirme que leur cabinet « existe » grâce aux applications Google « parce qu’elles nous suivent où nous allons ».
« Nous utilisons Google Chat pour discuter de nos dossiers, explique-t-elle. Parfois, nous ne sommes pas en mesure de téléphoner en privé, mais je peux obtenir et envoyer de l’information par GChat sur mon téléphone cellulaire. »