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La gestion du savoir, jadis l’expression à la mode la plus répandue au sein des milieux juridiques, est depuis devenue si omniprésente que les cabinets d’avocats canadiens ne peuvent plus s’en passer dans leurs opérations quotidiennes.
Mais, quelle en est sa signification, au juste?
De nos jours, la gestion du savoir est une industrie géante qui propose différentes options pour les cabinets de toutes les tailles, structures et disciplines. Au Royaume-Uni, la gestion du savoir dans le domaine du droit a été élaborée à partir d’une approche qui est axée sur les gens, c’est-à-dire que les services de nombreux avocats ont été retenus afin de diriger des projets de gestion du savoir — l’intitulé de poste « KM lawyer » (avocat spécialisé en gestion du savoir) existe.
À l’opposé, aux États-Unis, l’accent est plutôt mis sur les nouvelles technologies, qui englobent un peu de tout, depuis le catalogage en ligne aux moteurs de recherche, en passant par l’élaboration de méthodes permettant de se servir de téléphones cellulaires et de tablettes électroniques en affaires.
Pour leur part, les cabinets juridiques canadiens ont adopté l’une ou l’autre de ces approches. Certaines grandes firmes ont investi beaucoup de temps et d’argent à l’élaboration de bases de données électroniques et d’autres solutions technologiques. En revanche, un bon nombre de cabinets ont embauché et offert de la formation spécialisée à des avocats qui travaillent avec leurs collègues afin de trouver des façons efficaces de gérer l’information.
« Le grand défi de nos jours, surtout en raison de la période économique difficile que nous traversons, est de pouvoir établir un excellent rapport qualité/prix », explique Laurence Detière, associée et directrice de la Gestion du savoir chez Davies Ward Phillips & Vineberg à Montréal.
Il a aussi été très difficile de convaincre les avocats — généralement reconnus comme étant très conservateurs — d’adopter la gestion du savoir dans leur pratique, au quotidien.
Somme toute, les experts sont d’accord pour dire qu’il y a trois composantes clés de la gestion du savoir intégrale et qu’il est crucial que toutes les trois s’alignent: les personnes, les processus et la technologie. Lorsque ces trois composantes se marient bien, elles permettent aux cabinets d’avocats de surmonter les défis liés au trop-plein de connaissances et d’en ressortir avec des solutions plus intelligentes.