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La plupart des juristes ne peuvent compter que sur leurs propres placements - et non sur un fonds de pension - pour assurer leurs vieux jours.
Ceux qui utilisaient les services des courtiers traditionnels les désertent de plus en plus car l'entrée des maisons de courtage restreint sur le marché a changé la donne. La plupart des courtiers traditionnels ont dû s'adapter et ils offrent maintenant à leur clientèle des options de placements auto-gérés et la possibilité de transiger en ligne. Cette nouvelle concurrence a aussi freiné l'augmentation des taux de commission.
De leur côté, les maisons de courtage restreint tendent à enrichir davantage leurs services en offrant de plus en plus d'information financière, d'outils de recherche en ligne et de types de placement. Les « courtiers à escompte » et autres sites Web liés aux marchés financiers ont démocratisé l'information jusqu'à récemment réservée aux initiés et aux professionnels du commerce des valeurs mobilières.
Bien sûr, il y a des avantages à effectuer soi-même ses transactions : principalement, des frais moindres et un plus grand sentiment de contrôle. Par contre, l'exercice demande du temps, une denrée rare chez les juristes.
Différentes sociétés offrent en ligne, une foule de renseignements utiles pour l'investisseur débutant. Deux adresses valent le détour : www.investingonline.org et www.fool.com (en anglais seulement). On trouve aussi sur le Web les cours de la bourse, en temps réel, des graphiques illustrant les performances, des banques de communiqués concernant les entreprises et la possibilité de constituer et de suivre à la trace son portefeuille.
Avant de vous lancer dans l'aventure, prenez quelques précautions. Certaines maisons de courtage en ligne (comme E*Trade Canada) n'exigent que 1000 $ pour ouvrir un compte tandis que d'autres demandent un minimum de 20 000 $. Qu'arrive-t-il si le solde de votre compte tombe sous le minimum requis? Demandez quelle est la politique en matière de rappel de marge. Exigez qu'on vous consente le taux d'intérêt préférentiel. Assurez-vous que l'entreprise que vous choisirez vous donne bien accès aux bourses qui vous intéressent.
Attention aux incidences fiscales si vous effectuez des opérations extraterritoriales ou hors REER. Gardez méticuleusement vos relevés et tenez un registre détaillé de vos transactions, lesquels vous seront bien utiles le temps venu de votre déclaration de revenus. N'oubliez pas que le traitement fiscal varie selon la nature du revenu : gain en capital, dividendes, intérêts ou produit de répartition de fonds communs. Rappelez-vous que les dividendes de sociétés étrangères ne bénéficient pas d'un crédit d'impôt.
Évitez de multiplier les transactions. Autrement, le fisc pourrait bien juger que vous en faites une entreprise et taxer le revenu généré en conséquence. D'autres facteurs déterminent une telle décision comme la connaissance des marchés par l'investisseur, les sources de financement et le temps de détention du placement.
Ne sous-estimez pas un placement très rentable : l'éducation de vos enfants. Bien que non déductibles de votre revenu, vos contributions à un régime enregistré d'épargne-études (maximum 4000 $ par année, par enfant) offrent un rendement peu commun, avec une subvention fédérale de 20 % pouvant aller jusqu'à 400 $ par année.