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NDLR : Cet article a d’abord paru en novembre 2014 dans Beyond Big City Law, une publication du Comité de l’accès à la justice de la Division de l’Alberta de l’Association du Barreau canadien. Reproduit avec la permission de l’auteur et de la Division.
La planification de la relève est une chose qui concerne tous les avocats en exercice, quelle que soit l’étape de leur carrière. Tous les avocats devraient avoir un plan pour s’assurer que les intérêts de leurs clients sont protégés en cas de maladie, de décès, d’incapacité ou d’infirmité soudaine.
Les renseignements essentiels des dossiers des clients et les obligations en cours du cabinet doivent pouvoir être bien compris par un avocat-assistant, que ce soit un associé, un salarié, un ami ou un gardien officiel. Pour un avocat exerçant seul ou en petit cabinet, il est particulièrement important de mettre en place des arrangements pour qu’un autre avocat puisse intervenir et s’assurer que les clients ne subissent pas de préjudice et que votre personnel ou votre famille ne sont pas placés dans une situation accablante.
À mesure que vieillit la profession, le risque augmente que des avocats se retrouvent dans une situation où ils sont contraints de quitter subitement la pratique. Quand un avocat quitte tout à coup la pratique en l’absence d’un plan de relève, ou d’un plan de relève complet, ou de dispositions concernant l’accès au compte en fiducie, les coûts pour le cabinet et les risques pour les clients peuvent être élevés.
Outre les circonstances indépendantes de leur volonté, les avocats peuvent décider de se retirer de leurs dossiers pour différentes raisons : changement de carrière, recherche d’opportunités non juridiques, retraite, migration vers un poste de conseiller en entreprise, nomination à la magistrature, congé parental. Il est important de disposer d’un plan qui traite de ces transitions professionnelles de manière systématique et de prévoir suffisamment de temps pour la mise en œuvre des mesures nécessaires.
Lorsque le plan de sortie comprend la vente du cabinet, une planification préalable peut grandement influer sur la valeur qu’on peut espérer en obtenir. Une bonne gestion de cabinet tout au long de la vie du cabinet (ou au moins les cinq dernières années) peut grandement contribuer à la création d’un actif intéressant pour les acheteurs. Il y a des considérations à la fois déontologiques et financières qui entrent en jeu dans la vente d’un cabinet et qui, en fin de compte, peuvent faire varier considérablement la valeur qu’on lui reconnaît. Il est important d’avoir des attentes réalistes à l’égard de ce qu’un avocat peut récupérer, et de prévoir suffisamment de temps pour choisir et préparer la personne qui prendra en charge le cabinet. Ce n’est pas quelque chose qui se fait du jour au lendemain, et tous les cabinets ne sont pas vendables.
Nous avons des listes de contrôle à vous proposer qui peuvent servir de point de départ dans l’élaboration d’une stratégie de relève pour votre cabinet.