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Son blogue a remporté de multiples prix et son fil Twitter a été décrit comme une lecture incontournable pour les juristes canadiens. Pourtant, le juriste de Toronto, Garry J. Wise, dit qu’au départ, il a tout simplement commencé à écrire des blogues et à afficher des commentaires sur Twitter par goût, pas pour commercialiser ses services au moyen des réseaux sociaux.
Me Wise, fondateur et avocat principal de Wise Law Office à Toronto, utilise Twitter depuis plus de sept ans et publie des blogues depuis plus d’une dizaine d’années.
« J’utilisais les réseaux sociaux bien avant qu’ils soient présentés comme faisant partie intégrante d’un plan de commercialisation »*, déclare Me Wise, principal rédacteur de Wise Law Blog et développeur de WiseLii, une application gratuite sur iPhone qui permet aux utilisateurs de consulter la jurisprudence, les lois et la réglementation canadiennes au moyen de CanLii.
Me Wise dit qu’il a décidé de commencer à rédiger des blogues car il aime écrire.
« Mon blogue, surtout au début, était mon forum pour exprimer mes convictions personnelles au sujet de questions de politique, de droit et d’autres questions d’actualité intéressantes », dit-il. « Quand j’ai commencé mon blogue, je n’avais aucune idée, ni personne d’autre d’ailleurs, que cela deviendrait un rouage essentiel de ce que les gens, dans dix ans, allaient appeler la commercialisation par les réseaux sociaux. J’aimais juste écrire. »
Cependant, au fil du temps, les clients potentiels ont commencé à remarquer le blogue de Me Wise et à lui demander des conseils juridiques.
« L’Internet est le point de départ d’un grand nombre de nos nouveaux clients », dit-il.
Me Wise a quelques conseils pour les cabinets juridiques qui cherchent à intégrer les réseaux sociaux dans leur plan de commercialisation.
Affichez fréquemment des articles
« Affichez régulièrement des articles intéressants. » C’est ce que recommande Me Wise aux cabinets juridiques qui souhaitent commercialiser leurs services sur les réseaux sociaux.
Selon lui, la régularité est particulièrement importante. Les rédacteurs de blogues devraient prévoir d’afficher des articles au moins une fois par semaine.
« Vous ne pouvez pas vous contenter d’un article par mois », dit-il. « Pour élaborer votre profil, vous devez publier régulièrement. Après un an ou deux, vous aurez affiché au moins 100 articles. Et cela peut-être très impressionnant. »
Le blogue de Me Wise contient environ 3 400 articles, renforçant son profil sur l’Internet.
« Si vous avez beaucoup d’écrits, cela signifie que votre sujet va très souvent ressortir lors de recherches effectuées par Google. Et lorsque votre nom apparait dans les résultats des recherches, les gens appellent », dit-il.
Andrew Feldstein, associé directeur chez Feldstein Family Law Group, un cabinet de Markham (Ontario), a été déclaré « le premier avocat en droit de la famille canadien à diffuser en flux sur YouTube ». Il affiche régulièrement des vidéos au sujet de questions de droit de la famille sur son site Web.
« Je consacre de nombreuses heures à mon site Web », dit-il. « C’est un effort constant. Ce n’est pas le genre de chose dont vous pouvez dire “ça y est, je l’ai fait. C’est fini.” J’y travaille pratiquement tous les jours. »
Selon Scott McWalter, expert en commercialisation et en réseaux sociaux basé à Prince George (Colombie-Britannique), le secret de la commercialisation sur les réseaux sociaux, c’est un affichage régulier.
« Si vous avez un compte sur Facebook juste pour faire comme tout le monde, mais que vous n’y ajoutez pas continuellement un contenu nouveau, les gens vont s’en apercevoir et ils cesseront de consulter votre page », dit-il.
Veillez à disposer des ressources nécessaires
Selon Scott McWalter, la première étape de l’élaboration d’un plan de commercialisation sur les réseaux sociaux est de déterminer les ressources que vous pouvez affecter aux réseaux sociaux.
Ces ressources incluent la promotion de votre cabinet juridique sur les réseaux sociaux par vous-même, l’affectation de membres du personnel aux tâches d’affichage d’information en votre nom ou l’embauche d’experts pour vous aider avec la commercialisation.
Andrew Feldstein affirme que les cabinets juridiques doivent être prêts à investir en temps et en argent pour leur promotion sur les réseaux sociaux.
« Ce n’est pas facile », dit-il. « J’ai les fonds nécessaires pour engager des professionnels de qualité pour travailler sur mes réseaux sociaux et sur mon site Web, mais c’est loin d’être donné. »
Me Wise convient que la commercialisation sur les réseaux sociaux peut représenter un investissement en temps considérable.
« J’ai un membre du personnel qui s’occupe d’une partie de la commercialisation, comme l’affichage des articles », dit-il, « mais les autres juristes du cabinet et moi-même rédigeons tous les articles et je rédige toutes mes propres contributions à Twitter. »
Reconnaissez votre public
Le contenu n’est pas tout. Il doit être adapté au public visé, tant en ce qui concerne les sujets abordés que le langage utilisé.
« Reconnaissez qu’il existe une différence entre le genre d’article que vous présentez lors d’une séance de formation continue et ce que vous affichez lorsque vous vous adressez au grand public », conseille Me Wise, qui recommande d’utiliser un anglais usuel pour les écrits affichés sur les réseaux sociaux et d’éviter le jargon juridique et le latin.
« Je souligne l’importance de connaître votre public et d’utiliser un langage qu’il puisse à la fois apprécier et comprendre », dit-il. « Vous ne rédigez pas un dictionnaire de droit. Vous communiquez avec le public ou avec le secteur que vous visez, au moyen du langage qui leur est propre. »
Utilisez la règle 80-20
MM. Wise et Feldstein utilisent tous deux les réseaux sociaux principalement pour communiquer l’information.
Me Wise publie régulièrement sur Twitter au sujet des notes jurisprudentielles et d’actualité, alors que Me Feldstein axe ses communications sur des sujets touchant au droit de la famille et répond à des questions telles que celle de la durée nécessaire pour obtenir un divorce.
Cette approche séduit les clients potentiels, déclare Scott McWalter, qui recommande aux cabinets juridiques d’appliquer ce qu’il appelle la « règle 80-20 ».
Cela signifie que seulement 20 % ou moins de vos articles sur les réseaux sociaux devraient viser à trouver de nouveaux clients.
« Pour chaque article visant à promouvoir les recettes de ventes, je publierais au moins quatre articles de nature complètement différente, par exemple pour partager des renseignements utiles », déclare Scott McWalter. « Je recommande la règle 80-20 pour éviter de lasser les lecteurs et de leur suggérer que votre présence sur les réseaux sociaux a pour seul objectif la promotion de votre cabinet et l’accroissement de votre chiffre d’affaires. »
Où les trouver
- Suivez Garry J. Wise sur Twitter, son blogue, et site Web
- Regardez les vidéos d’Andrew Feldstein. Il est également sur Twitter et Facebook
- Suivez Scott McWalter sur Twitter
Carolynne Burkholder-James est une ancienne journaliste et avocate collaboratrice chez Heather Sadler Jenkins LLP à Prince George (C.-B.)