Ottawa – Dans le cadre de l’Assemblée de la mi-hiver du Conseil de l’Association du Barreau canadien (ABC) 2015, un groupe d’experts se penchera sur les avantages et les inconvénients de la légalisation de la marijuana.
Selon les défenseurs, la criminalisation de la marijuana ne fait qu’embouteiller le système judiciaire, favorisant la croissance de la criminalité grave. Ils soutiennent que la légalisation marginaliserait les activités qui y sont liées et chargerait le gouvernement du contrôle des ventes, de la qualité et de la publicité. Le gouvernement pourrait alors financer des initiatives de santé avec une portion du 1,2 milliard de dollars actuellement imputé à l’application des lois sur le cannabis.
Ceux qui s’y opposent s’inquiètent des risques pour la santé que présente la « normalisation » de l’utilisation de la marijuana, y compris le risque de dépendance et les effets sur la santé du cerveau et du cœur, particulièrement chez les jeunes utilisateurs. La règlementation de l’utilisation de la marijuana pourrait, dans les faits, s’avérer beaucoup plus difficile à réaliser que prévu, et pourrait ne pas déboucher la réduction des dommages espérée, spécialement si l’on considère l’expérience de la société dans les domaines de la consommation d’alcool et de tabac.
Groupe de discussion
Animateur : Pierre Moreau, Moreau Avocats
Dr Mark Ware, professeur adjoint, Université McGill
Le Dr Ware est professeur adjoint de médecine familiale et d’anesthésie à l’Université McGill. Directeur de la recherche clinique de l’unité de gestion de la douleur Alan Edwards du Centre universitaire de santé McGill et directeur général du Consortium canadien sans but lucratif pour l’investigation des cannabinoïdes.
Rebecca Jesseman, directrice intérimaire, Centre canadien de lutte contre les toxicomanies
Avant d’entreprendre le poste de directrice, Rebecca Jesseman axait ses travaux en matière de politiques sur la réglementation de la marijuana, les interventions ayant trait à la réduction des méfaits, et les considérations du système de justice pénal.
Eugene Oscapella, avocat à Ottawa
Eugene Oscapella est le cofondateur de la Fondation canadienne pour une politique sur les drogues et conférencier sur les politiques sur les drogues au Département de criminologie de l’Université d’Ottawa
Ian Culbert, directeur général, Association canadienne de santé publique (ACSP)
Dans le domaine depuis 25 ans, Ian Culbert se voue à l’avancement de la santé publique grâce à des politiques et des pratiques innovatrices et fondées sur des données probantes.
La discussion aura lieu le dimanche 22 février à 10 h 15 dans la salle de bal de l’hôtel Château Laurier à Ottawa. Elle est ouverte aux médias accrédités. Veuillez communiquer avec Hannah Bernstein à hannahb@cba.org pour obtenir une accréditation.
L’ABC se voue à la primauté du droit et à l’amélioration du droit et de l’administration de la justice. Elle compte 36 000 avocats, avocates, notaires du Québec, professeurs, professeures de droit et étudiants, étudiantes en droit de toutes les régions du Canada.