Être membre du Conseil d’administration de l’ABC a été pour moi une expérience à la fois précieuse et inoubliable. Il ne faut cependant pas oublier que cette fonction emporte un grand nombre de responsabilités et d’heures de lecture, oui, j’ai bien dit « lecture ». Au cours de la première année de mon mandat, je siégeais au Sous-comité de l’égalité, une fonction très enrichissante, mais qui exigeait que tous les membres du sous-comité travaillent d’arrache-pied et participent. J’ai trouvé particulièrement gratifiant que notre sous-comité ait contribué à la définition actuelle de la diversité inscrite dans le règlement administratif de l’ABC, définition qui a été adoptée en février lors de l’AGA.
Pour siéger au CA et en être un membre responsable, il faut participer à ses travaux et pouvoir défendre succinctement votre point de vue fondé sur la lecture des documents qui vous ont été remis. En ce qui me concerne, la gestion de ma clientèle, de mon cabinet, de ma vie de famille et de mes fonctions de membre du CA s’apparente à un exercice d’équilibre et de jonglerie. Cela peut parfois s’avérer difficile, mais l’expérience dans son ensemble vaut la peine d’être vécue.
Les réunions et l’écoute des divers points de vue exprimés par les membres du CA sont, à mes yeux, la partie la plus intéressante de ce mandat. Toute personne qui envisage de poser sa candidature pour siéger au Conseil d’administration doit être prête à investir le temps nécessaire pour les réunions et leur préparation, et être en mesure de le faire. J’ai vraiment apprécié mon expérience au CA et la possibilité qu’elle m’a donnée de rencontrer un grand nombre de personnes intelligentes et influentes.
Chandan K. Sabharwal dirige le cabinet Sabharwal Law Group à Surrey (Colombie-Britannique)