Veiller à ce que les décisions judiciaires soient rendues dans les deux langues officielles est essentiel à l’équité et à l’accessibilité. Or, le sous-financement des services de traduction cause des retards et des arriérés. Ces retards empêchent une prise rapide des décisions judiciaires, nuisant aux droits et aux obligations des particuliers tout en minant la confiance du public dans le système de justice. Des ressources adéquates sont essentielles pour pouvoir répondre aux exigences de la Loi sur les langues officielles et maintenir la confiance du public dans une magistrature juste et efficace.
Veiller à ce que les institutions juridiques servent les gens
Personne ne devrait avoir à attendre des mois – voire des années – pour obtenir justice. Que ce soit une famille déchirée par un conflit de garde, une petite entreprise impliquée dans un litige contractuel ou un particulier voulant qu’on lui rende des comptes, les retards dans le système de justice entraînent des conséquences réelles. La pénurie de personnel dans les tribunaux et les arriérés de dossiers font plus que simplement déranger : ils sont source de stress, de difficultés financières et d’incertitude au moment même où les gens cherchent le plus à obtenir clarté et équité.
Investir dans le système de justice ne sert pas les professionnels du droit : c’est garantir que le système profite à toute la population canadienne. Quand l’appareil judiciaire a les ressources nécessaires, il peut rendre des décisions rapidement, générer des résultats équitables et contribuer à un pays protégeant les droits et libertés. De plus, un système de justice fonctionnant efficacement nourrit la confiance du public dans les institutions en démontrant qu’il s’adapte aux besoins avec équité et fait respecter la primauté du droit. En rendant justice rapidement et efficacement, il renforce la confiance dans le gouvernement et l’appareil judiciaire dans son ensemble pour que la population canadienne puisse compter sur les institutions qui sont là pour la servir.
Si nous voulons des institutions fortes qui servent le bien commun, nous devons nantir les tribunaux des ressources nécessaires pour bien fonctionner. Justice différée, justice refusée — cet enjeu nous concerne tous.