Alec Yarascavitch, lauréat du concours de dissertation pour les facultés de droit de la Section nationale du droit de la santé

Alec Yarascavitch, lauréat du concours de dissertation pour les facultés de droit de la Section nationale du droit de la santé.

La Section nationale de l’ABC du droit de la santé a le plaisir d’annoncer qu’Alec Yarascavitch est le lauréat de son premier concours de dissertation pour les facultés de droit pour sa dissertation intitulée Assisted Dying for Mental Disorders: Why Canada’s Legal Approach Raises Serious Concerns (L’aide à mourir en cas de troubles mentaux : raisons pour lesquelles l’approche canadienne soulève de graves inquiétudes) (disponible uniquement en anglais).

Le prix a été établi pour promouvoir et récompenser l’intérêt pour les thèmes liés au droit de la santé dans les facultés de droit canadiennes et d’encourager la participation des étudiants et des étudiantes à la section.

La Section nationale de l’ABC du droit de la santé reconnaît avec gratitude le soutien du commanditaire du concours, Carbert Waite LLP – Calgary (Alberta).

Alec Yarascavitch est urgentologue et étudiant en troisième année dans le programme de droit et de maîtrise en administration des affaires à l’Université de Toronto. Il participe régulièrement aux activités des communautés axées sur la santé tant à la faculté de droit qu’à l’école de commerce. Il poursuit en outre ses devoirs cliniques pendant ses études. Alec Yarascavitch s’intéresse tout particulièrement au droit, aux politiques et à la réglementation en matière de santé et se passionne pour la santé des particuliers et des collectivités. Il est convaincu que les Canadiens et Canadiennes méritent des soins de santé accessibles, efficaces, abordables et durables, et que les changements de politique et les perspectives commerciales sont des éléments fondamentaux de l’offre faite à la population du Canada de soins de la plus haute qualité tout en restaurant sa confiance et sa fierté à l’égard du système public de santé. Il est aussi convaincu que les idées nécessaires pour régler les problèmes de soins de santé les plus pressants d’aujourd’hui et de demain se trouvent à la croisée de la prestation des soins de santé, des principes commerciaux, du droit de la santé et des politiques dans ce domaine.

Voici un résumé de la dissertation gagnante, Assisted Dying for Mental Disorders: Why Canada’s Legal Approach Raises Serious Concerns.

[TRADUCTION] Les détracteurs de la nouvelle loi canadienne sur l’aide médicale à mourir soutiennent que le fait qu’elle exclut les troubles mentaux est trop restrictif. Ils affirment que les valeurs fondamentales que sont l’autonomie et la dignité qui sous-tendent l’arrêt Carter s’appliquent aux troubles mentaux et physiques de la même façon. Cependant, nous devons nous méfier, alors que nous voulons protéger les groupes vulnérables, de ne pas laisser les intérêts de certains de ses membres éclipser aveuglément l’intérêt de la société dans son ensemble. L’aide à mourir en cas de troubles mentaux présente des défis considérables des points de vue déontologique, clinique et juridique. Il s’agit par conséquent d’un sujet à aborder avec une extrême prudence. L’auteur de cette dissertation se penche sur les possibles effets des troubles mentaux sur la prise de décision, le manque d’évaluations rigoureuses de la capacité, la difficulté de la responsabilisation des médecins, le défi inhérent présenté par le caractère « irrémédiable », le droit de refuser un traitement, les diverses acceptions juridiques de l’expression « trouble mental », le manque de proximité de la fin de vie, et l’état moins qu’optimal du système de santé mentale du Canada, ainsi que sur la façon dont les effets cumulatifs de ces questions soulèvent de graves préoccupations quant à l’aide à mourir concernant les troubles mentaux.

Lire la dissertation gagnante*

*Les opinions exprimées dans cette dissertation sont celles de son auteur et ne reflètent pas nécessairement celles de l’Association du Barreau Canadien.