Les administrations gouvernementales adoptent de plus en plus des lois spécifiques à des situations qui permettent l’imposition de sanctions économiques à des individus ou des entités liés à des violations des droits de la personne. Ainsi, le gouvernement du Canada a imposé des sanctions à neuf responsables nicaraguayens en 2019 à la suite de violations des droits de la personne. Le Canada a également adopté la Loi sur la justice pour les victimes de dirigeants étrangers corrompus (loi de Sergueï Magnitski) pour lui permettre de sanctionner les personnes au Canada, les citoyens canadiens et les entités constituées au Canada liées à des violations des droits de la personne.

Bien que ces sanctions ne régissent pas la conduite des affaires pour améliorer en soi le rendement en matière d’EDP, elles représentent des mesures punitives que les gouvernements peuvent imposer contre des individus et des entités. La possibilité de sanctions dissuade des entités et individus canadiens d’être directement ou indirectement liés à des violations des droits de la personne par leurs relations d’affaires. Elle incite également les individus et les entités à imposer et appliquer de manière proactive des mesures pour prévenir de futures violations des droits de la personne.