Dans une lettre au Bureau du surintendant des institutions financières (disponible uniquement en anglais; les citations qui en sont tirĂ©es sont des traductions), la Section du droit des rĂ©gimes de retraite de l’Association du Barreau canadien commente la gestion du risque liĂ© aux placements des rĂ©gimes de retraite. Ci-dessous se trouve un rĂ©sumĂ© de la contribution de la section au document de consultation du BSIF.
De façon gĂ©nĂ©rale, la section de l’ABC soutient les efforts visant Ă Ă©tablir des pratiques exemplaires pour la gestion du risque liĂ© aux placements des rĂ©gimes de retraite. « Nous pensons que des directives plus prĂ©cises de la part des organismes de rĂ©glementation sur leurs attentes en matière de pratiques prudentes de gestion des risques favoriseront une meilleure gouvernance et l’adoption de pratiques exemplaires de gestion des risques », indique la lettre. Ces directives doivent toutefois ĂŞtre flexibles.
Proportionnalité et flexibilité
Comme la section l’explique, il n’existe pas de « modèle unique en matière de gestion du risque » qui peut s’appliquer Ă chaque rĂ©gime de retraite. Par consĂ©quent, les pratiques exemplaires devraient reposer sur les principes de la proportionnalitĂ© et de la flexibilitĂ©.
La lettre souligne que la plupart des propositions s’adressent Ă des rĂ©gimes plus importants et bien financĂ©s. « Les rĂ©gimes de retraite n’ont pas tous accès Ă ces ressources. Dans le cas des rĂ©gimes Ă cotisations dĂ©terminĂ©es dans lesquels les membres paient des frais ou des rĂ©gimes Ă prestations dĂ©terminĂ©es de plus petite taille, il est possible que ces pratiques exemplaires ne soient pas nĂ©cessaires. Le coĂ»t de la mise en Ĺ“uvre de pratiques spĂ©cifiques de gestion du risque ne doit pas non plus excĂ©der ses bienfaits. Toute directive devrait tenir compte de cette rĂ©alitĂ© », explique la lettre.
Les pratiques exemplaires et les pratiques prudentes
La prudence dans le contexte des placements des rĂ©gimes de retraite dĂ©pend largement des circonstances de chaque cas. Comme la section l’explique, les directives devraient tenir compte du besoin de flexibilitĂ©. « Ce qui est prudent pour un rĂ©gime de retraite ne l’est pas nĂ©cessairement pour un autre type de rĂ©gime. Le document de consultation ne doit pas chercher Ă remplacer un jugement sain et des pratiques flexibles de gestion du risque liĂ© aux placements par une simple liste d’Ă©lĂ©ments Ă cocher. »
Répondre à des questions précises et à celles soulevées dans le document de consultation
La lettre de l’ABC aborde ensuite un certain nombre de questions concernant, notamment, la manière dont les rĂ©gimes de plus petite taille ou moins complexes pourraient obtenir les bienfaits d’une Ă©valuation indĂ©pendante sans se soumettre Ă l’exercice, les obligations de rapport des risques, les principales limites des rĂ©gimes de retraite, la ligne directrice no 7 sur la politique de financement des rĂ©gimes de retraite de l’ACOR ainsi que la manière dont les rĂ©gimes de retraite peuvent anticiper la mise en Ĺ“uvre des limites de risque et la meilleure façon de gĂ©rer les limites de donnĂ©es relatives aux fonds de placement.