Pas besoin de nous faire rĂ©pĂ©ter : invitĂ©es par Innovation, Sciences et DĂ©veloppement Ă©conomique Canada Ă suggĂ©rer des amĂ©liorations Ă la Loi canadienne anti-pourriel, plusieurs sections de l’ABC ont Ă©tĂ© ravies de donner leur avis.
Dans un mĂ©moire (disponible uniquement en anglais) Ă l’intention du gouvernement, les sections du droit de la vie privĂ©e et de l'accès Ă l'information, du droit des organismes de bienfaisance et l’Association canadienne des conseillers et conseillères juridiques d'entreprises ont fait un certain nombre de recommandations, Ă commencer par une prĂ©cision de la dĂ©finition de l’expression « message Ă©lectronique commercial » (MEC) qui, selon les sections, est excessivement large et vague. [TRADUCTION] « La LCAP doit ĂŞtre modifiĂ©e avec perspicacitĂ© afin de clarifier ce qui tombe dans la dĂ©finition d’un MEC et ce qui en est exclu, et afin de garantir que cette dĂ©finition est axĂ©e sur l’objectif qui sous-tend la lĂ©gislation », affirment les sections qui recommandent que la dĂ©finition soit modifiĂ©e afin de prĂ©ciser qu’un CEM doit avoir pour [TRADUCTION] « objet primaire ou principal » d’encourager une activitĂ© Ă©conomique.
Les sections remarquent en outre qu’alors que les messages ne comportant aucune composante connexe Ă la vente ou Ă la promotion peuvent malgrĂ© tout ĂŞtre considĂ©rĂ©s comme des MEC, les messages d’intĂ©rĂŞt public ne devraient pas contenir d’option de « dĂ©sabonnement ».
[TRADUCTION] « Il n’est pas appropriĂ© et pourrait s’avĂ©rer trompeur d’exiger une option de dĂ©sabonnement dans ce genre de message », affirment les sections. « Rien ne devrait suggĂ©rer qu’un bĂ©nĂ©ficiaire pourrait exiger d’un expĂ©diteur qu’il n’envoie pas de messages d’intĂ©rĂŞt public Ă l’avenir et une telle interprĂ©tation de l’intention de la LCAP serait erronĂ©e. »
La technologie a progressĂ© depuis la rĂ©daction de la LCAP et l’a largement devancĂ©e. Installer ou faire installer un logiciel sur un autre système sans consentement semble une mauvaise idĂ©e jusqu’Ă ce que vous pensiez Ă toutes les applications installĂ©es par des tiers comme Apple App Store et Play Store de Google.
[TRADUCTION] « Si le consentement de l’utilisateur n’a pas Ă©tĂ© obtenu pour l’installation d’une application parce qu’il n’Ă©tait pas nĂ©cessaire, le fabricant de l’application lui non plus n’aurait pas reçu le consentement pour promouvoir les mises Ă jour auprès de cet utilisateur… Cela pourrait se traduire par la consĂ©quence imprĂ©vue d’empĂŞcher les sociĂ©tĂ©s d’envoyer aux utilisateurs des applications les mises Ă jour critiques de sĂ©curitĂ© et les rĂ©parations en cas de problèmes inhĂ©rents au programme, leur faisant courir un risque accru de devenir la proie des pirates informatiques et autres cybercriminels. »
On peut cependant facilement remédier à cela, en incluant les mises à jour de sécurité et autres à la liste des installations pouvant être autorisées.
Les sections disent qu’elles seraient ravies d’avoir l’occasion de discuter avec les responsables du dossier de la façon dont on pourrait amĂ©liorer les aspects pratiques et l’efficacitĂ© des exigences quant au consentement, tant pour les entreprises que pour les consommateurs, et afin de pouvoir garantir que les exigences [TRADUCTION] « reflètent l’intention lĂ©gislative originelle ».