Quand une entreprise dĂ©clare faillite, les employĂ©s sont souvent perdants, obligĂ©s d’attendre loin derrière d’autres crĂ©anciers quand sont distribuĂ©s les actifs restants de l’entreprise dĂ©funte.
Le Programme de protection des salariĂ©s est lĂ pour aplanir certaines de ces difficultĂ©s. RĂ©cemment, la Section du droit du travail et de l’emploi a commentĂ© un document de discussion d’Emploi et DĂ©veloppement social Canada portant sur les règlements d’application des modifications lĂ©gislatives Ă la Loi sur le Programme de protection des salariĂ©s.
La Section recommande ce qui suit :
- Que soient admissibles au Programme les travailleurs dont l’emploi est touchĂ© de façon importante par des mesures de restructuration en vertu de la Loi sur la faillite et l’insolvabilitĂ© ou de la Loi sur les arrangements avec les crĂ©anciers des compagnies.
- Que les règlements prĂ©voient une « soupape de sĂ»retĂ© » dont l’entreprise dĂ©bitrice puisse se servir pour suspendre le Programme dans le cas oĂą son maintien crĂ©erait d’importantes entraves au travail de restructuration, ou pour en retarder l’application s’il n’en rĂ©sultait aucun prĂ©judice indu pour les employĂ©s.
- Que la loi Ă©nonce les critères d’admissibilitĂ© au Programme en contexte de restructuration d’entreprise et permette un recours en justice pour tout litige sur une question d’admissibilitĂ© d’un particulier.
- Que l’information pour les employĂ©s au sujet du Programme soit Ă©crite en langage clair et affichĂ©e sur le site Web existant.
- Que la loi exige le maintien des prioritĂ©s et des droits de reconnaissance comme condition d’obtention de la reconnaissance d’une procĂ©dure en instance Ă©trangère, afin de rĂ©duire le risque que des demandes en subrogation Ă©manant d’une entitĂ© gouvernementale ne soient traitĂ©es comme des demandes subordonnĂ©es par une instance Ă©trangère.
- Que les tribunaux canadiens aient compĂ©tence pour rendre une ordonnance exigeant la conformitĂ© au Programme de protection des salariĂ©s dans une procĂ©dure Ă l’Ă©tranger.
- Que le gouvernement paie les honoraires et les dĂ©bours des fiduciaires et des sĂ©questres quand le dĂ©faut de payer risquerait d’empĂŞcher l’employĂ© de profiter du Programme.