Le gouvernement fĂ©dĂ©ral a annoncĂ© en juin que l’entrĂ©e en vigueur des dispositions sur le droit privĂ© d’action dans la loi canadienne anti-pourriel, prĂ©vue pour le 1er juillet, a Ă©tĂ© suspendue jusqu’Ă l’issue d’un examen parlementaire de la lĂ©gislation.
Les dispositions auraient autorisĂ© le dĂ©pĂ´t de poursuites judiciaires Ă l’encontre de personnes et d’organisations en vertu de la loi canadienne anti-pourriel.
« Les Canadiens mĂ©ritent qu’une loi efficace les protège contre les pourriels et les autres menaces Ă©lectroniques qui peuvent donner lieu Ă du harcèlement, au vol d’identitĂ© et Ă la fraude », affirme l’annonce publiĂ©e par le gouvernement. « Parallèlement, les entreprises, les organismes de bienfaisances et les groupes sans but lucratif du Canada ne devraient pas porter le fardeau imposĂ© par des tracasseries administratives et des coĂ»ts de conformitĂ© Ă la loi inutiles. »
En fĂ©vrier, l’ACCJE et la Section nationale de l’ABC du droit de la vie privĂ©e et de l’accès Ă l’information Ă©taient en faveur de retarder la mise en Ĺ“uvre des dispositions jusqu’Ă la fin de l’examen lĂ©gislatif de la Loi canadienne anti-pourriel, qui doit commencer le 1er juillet.
[TRADUCTION] « Ce dĂ©lai permettrait au gouvernement d’Ă©valuer le bien-fondĂ© des dispositions sur le droit privĂ© d’action dans le contexte de la lĂ©gislation anti-pourriel dans son ensemble et de solliciter la participation pertinente des parties prenantes quant Ă leur expĂ©rience de la lĂ©gislation anti-pourriel au cours des trois dernières annĂ©es. Tout problème pourrait ainsi ĂŞtre rĂ©glĂ© au moyen de modifications lĂ©gislatives effectuĂ©es Ă l’issue de l’examen ou par d’autres moyens, rĂ©duisant le risque inutile pour les organisations qui agissent de bonne foi. »