MĂŞme les meilleures relations peuvent bĂ©nĂ©ficier d’une pĂ©riode de rĂ©flexion, d’un petit rajustement de temps en temps lorsque les choses vont encore bien, mais peut-ĂŞtre pas aussi bien qu’elles pourraient aller.
La Section du droit des organismes de bienfaisance et Ă but non lucratif de l’ABC a dĂ©terminĂ© que le moment est appropriĂ© pour prendre contact avec la Direction des organismes de bienfaisance de l’Agence du revenu du Canada au sujet des diverses facettes de leurs relations qui pourraient profiter d’un petit rajustement.
Yvonne Chenier, c.r., prĂ©sidente de la Section du droit des organismes de bienfaisance, a Ă©crit Ă Cathy Hawara, (lettre disponible uniquement en anglais) directrice gĂ©nĂ©rale de la Direction des organismes de bienfaisance, pour discuter de certaines des difficultĂ©s que vivent les membres de l’ABC et pour proposer l’aide de l’Association pour rĂ©gler ces questions .
Les problèmes les plus fréquemment exprimés semblent relever du domaine des délais et de la clarté du processus.
- Les dĂ©lais sont impĂ©ratifs. Les praticiens du droit des organismes de bienfaisance envoient frĂ©quemment des lettres informant la Direction des modifications lĂ©gales qui seront apportĂ©es aux documents de constitution en sociĂ©tĂ© et indiquent que les changements ne seront pas effectuĂ©s sans l’autorisation de procĂ©der donnĂ©e par la Direction. [TRADUCTION] « Nous avons constatĂ© que ces dossiers peuvent nĂ©cessiter plus de temps qu’un enregistrement initial d’un organisme de bienfaisance », affirme la lettre. Dans un cas, le souhait d’une communautĂ© religieuse d’ajouter un nouvel objectif Ă son programme missionnaire enregistrĂ© n’est toujours pas rĂ©glĂ©, après plus de deux ans, et [TRADUCTION] « il n’y a aucune indication que cela va se faire ».
- Les dĂ©lais et la clartĂ© sont impĂ©ratifs. Parfois, les demandes passent d’un agent Ă un superviseur sans laisser de traces claires Ă l’intention du juriste qui a prĂ©sentĂ© la demande et souhaiterait effectuer un suivi et savoir qui traite ladite demande, [TRADUCTION] « et parfois, des mois entiers s’Ă©coulent sans qu’aucun progrès visible ne soit effectuĂ© concernant le dossier ».
- ClartĂ©, avons-nous dit, clartĂ©? Un rĂ©pertoire tĂ©lĂ©phonique et d’adresses Ă©lectroniques Ă jour comportant les noms et titres du personnel faciliterait grandement la tâche de tout un chacun.
- Il serait utile que l’ARC nous indique comment elle veut que nous procĂ©dions. [TRADUCTION] « Pour les organismes de bienfaisance qui se regroupent ou modifient leur forme corporative […] la procĂ©dure devant la Direction est encore lĂ , très peu claire, et il y a frĂ©quemment des retards de nombreux mois. […] Étant donnĂ© les exigences très strictes quant Ă la nĂ©cessitĂ© d’indiquer un nom et un numĂ©ro correct sur les reçus aux fins fiscales, cela peut causer de graves problèmes. »
- Ah, vous rajouterez aussi, un petit peu de clartĂ©, s’il vous plaĂ®t. Le libellĂ© actuel de la lettre d’Ă©quitĂ© administrative envoyĂ©e en rĂ©ponse Ă une demande d’enregistrement incomplète ou posant problème [TRADUCTION] « peut ĂŞtre difficile Ă comprendre, mĂŞme pour des praticiens chevronnĂ©s. […] Nous suggĂ©rons qu’elle soit aussi concise que possible ».
- Enfin, parfois, les apparences sont (clairement) la rĂ©alitĂ©. De nombreuses lettres d’Ă©quitĂ© administrative semblent « automatiquement » se conclure avec « Eu Ă©gard Ă ce qui prĂ©cède, il est peu probable que le demandeur puisse devenir un organisme de bienfaisance enregistrĂ© ». Puisque « ce qui prĂ©cède » ne renvoie frĂ©quemment qu’Ă des problèmes mineurs facilement rĂ©glĂ©s, [TRADUCTION] « [Ă€] notre avis, cette dĂ©claration est inutile, ne fait pas avancer les choses et cause souvent de graves prĂ©occupations chez les clients ».
Me Chenier conclut la lettre en disant que la Section serait ravie de collaborer avec la Direction pour en apprendre plus au sujet du processus et des procĂ©dures qu’elle applique afin que les praticiens puissent ĂŞtre mieux placĂ©s pour servir leurs clients.
[TRADUCTION] « Nous suggĂ©rons que l’utilisation de processus transparents, simples et bien compris Ă l’Ă©gard des organismes de bienfaisance qui souhaitent se conformer Ă la lĂ©gislation devrait ĂŞtre l’objectif souhaitĂ©. »