Le portail PROMO de l’Agence du revenu du Canada permet de remplir en ligne certains types de demandes de façon rapide et efficace. Il n’est toutefois pas encore au point en ce qui a trait aux demandes de reconnaissance du statut d’organisme de bienfaisance.
La Section du droit des organismes de bienfaisance et Ă but non lucratif de l’ABC a communiquĂ© par Ă©crit avec l’ARC (en anglais seulement) pour lui exposer les diffĂ©rentes difficultĂ©s crĂ©Ă©es par le système de dĂ©pĂ´t en ligne Ă la fois pour les organismes de bienfaisance Ă©ventuels et pour les avocats qui travaillent en leur nom, ainsi que pour lui suggĂ©rer des pistes d’amĂ©lioration.
Cette lettre Ă©numère 25 problèmes distincts qui vont de dĂ©sagrĂ©ments — la pĂ©riode d’avertissement de dĂ©connexion de 120 secondes qui est inutilement courte — Ă de rĂ©elles embĂ»ches comme la limite de 3000 caractères pour dĂ©crire les activitĂ©s de bienfaisance, ce qui est loin d’ĂŞtre suffisant pour se conformer au niveau de dĂ©tail exigĂ© par l’ARC.
Dans un cas, la Section observe que [TRADUCTION] « les exemples ou les explications qui accompagnent les questions peuvent ĂŞtre si prĂ©cis qu’ils sont susceptibles d’ĂŞtre interprĂ©tĂ©s comme limitant la portĂ©e de la question, de sorte qu’il est impossible pour le demandeur de fournir une rĂ©ponse exacte ».
Une autre difficultĂ© crĂ©Ă©e par le formulaire en ligne est la question de savoir qui attestera l’exactitude de l’information figurant au formulaire. Sur le formulaire papier, il y avait un endroit oĂą le demandeur pouvait faire une telle attestation, alors qu’en ligne, le nom qui apparaĂ®t dans la demande est celui de la personne Ă qui appartient l’ordinateur Ă partir duquel le changement plus rĂ©cent est effectuĂ©. [TRADUCTION] « Bien qu’il soit possible pour les avocats de crĂ©er leur propre formulaire d’attestation, la personne qui atteste l’exactitude des renseignements au dossier devrait ĂŞtre la personne qui fait la demande et non son conseilleur juridique ou son adjoint. »
Cela fait près d’un an que la Section soulève certaines questions (en anglais seulement) et exprime ses prĂ©occupations au sujet du processus de demande en ligne. Elle salue les amĂ©liorations apportĂ©es au formulaire par l’ARC, mais souligne qu’il reste encore du travail Ă faire et offre Ă l’ARC de lui prĂŞter main-forte Ă cette fin. En ce sens, la Section suggère Ă l’ARC d’offrir un webinaire pour prĂ©senter le processus comme elle le conçoit et rĂ©pondre aux questions soulevĂ©es par les membres de la Section qui utilisent le système.
[TRADUCTION] « Nous croyons que nos prĂ©occupations particulières dĂ©coulent de l’absence d’instructions claires sur le site Web de l’ARC », mentionne la Section. « Nous comprenons que l’ARC utilise son portail numĂ©rique depuis des annĂ©es comme passerelle d’accès pour le public, mais pour le secteur des organismes de bienfaisance et les membres de la profession juridique qui les reprĂ©sentent, il s’agit d’une nouvelle façon de faire. […] Il serait utile pour le secteur juridique qui reprĂ©sente les organismes de bienfaisance de recevoir de l’ARC des instructions claires et dĂ©taillĂ©es. »