De « bavarde » à leader fiable

  • 21 novembre 2022
  • Angela Ogan

Dina Maxwell est directrice et juriste principale en protection de la vie privĂ©e chez PwC Canada, oĂą elle est responsable de la gestion du programme interne de protection des donnĂ©es. Elle met Ă  profit son expertise dans tous les aspects de la protection des donnĂ©es, y compris la confidentialitĂ©, la gouvernance des donnĂ©es, la conformitĂ© et l’innovation.

Pouvez-vous m’en dire un peu sur vous?

Je suis originaire de la petite ville minière et de pĂŞcheurs de Beresford, situĂ©e dans le nord-est du Nouveau-Brunswick. J’y suis nĂ©e et j’y ai grandi avec mes quatre sĹ“urs aĂ®nĂ©es. Mon père Samuel, originaire du Ghana, Ă©tait mĂ©decin de famille. Quant Ă  ma mère, elle travaillait comme infirmière en psychiatrie et Ă©tait originaire d’une autre petite ville du Nouveau-Brunswick, Miramichi.

Quelles ont été les plus grandes influences pendant votre enfance et votre adolescence?

Je viens d’une famille de gens loquaces. Nous sommes tous très communicatifs et sociaux. Lorsque mes sĹ“urs et moi-mĂŞme avions terminĂ© nos classes et que mon père revenait de ses rendez-vous de la journĂ©e avec des patients, ma mère prĂ©parait le souper et nous nous asseyions autour de la table pour parler de notre journĂ©e, de cinĂ©ma, de musique et de choses qui nous intĂ©ressaient. Ainsi, l’importance d’ĂŞtre capable de m’exprimer et de transmettre mes opinions m’a certainement Ă©tĂ© inculquĂ©e dès mon plus jeune âge, en commençant par ces conversations autour de la table.

Pourquoi avez-vous choisi de poursuivre une carrière en droit?

J’ai obtenu mon diplĂ´me d’Ă©tudes secondaires en 2002 et j’ai eu le privilège de poursuivre mes Ă©tudes de premier cycle Ă  l’UniversitĂ© Harvard. J’y ai fait un majeur en littĂ©rature anglaise et amĂ©ricaine, et j’ai aussi fait un mineur en français. Mon sĂ©jour de quatre ans Ă  Cambridge s’est avĂ©rĂ© ĂŞtre une vĂ©ritable formation dans ma vie. J’ai obtenu mon diplĂ´me de Harvard en 2006 et, honnĂŞtement, j’Ă©tais un peu tiraillĂ©e par rapport Ă  ce que je voulais faire. PossĂ©dant un majeur en anglais, j’ai envisagĂ© de faire mon doctorat, et peut-ĂŞtre de devenir professeure. C’Ă©tait une des options qui s’offraient Ă  moi. Compte tenu de l’envie que je ressentais d’explorer mon intĂ©rĂŞt pour le journalisme, j’envisageais des Ă©tudes dans ce domaine, mais la poursuite de mes Ă©tudes Ă  la facultĂ© de droit m’intĂ©ressait Ă©galement parce que j’avais toujours aimĂ© participer Ă  des dĂ©bats et faire des discours en public.

En fin de compte, j’avais l’impression que les options de doctorat et de journalisme n’Ă©taient pas ce qu’il me fallait Ă  ce moment. J’ai aussi la chance d’avoir deux sĹ“urs qui font carrière en droit. Ma sĹ“ur Rita-Jean Maxwell est maintenant juge Ă  la Cour supĂ©rieure de justice, alors qu’Ada Maxwell-Alleyne est doyenne adjointe en Ă©quitĂ©, diversitĂ© et inclusion Ă  la facultĂ© de droit de l’UniversitĂ© de Toronto. J’ai Ă©tĂ© sĂ©duite par le fait que le droit offre beaucoup de possibilitĂ©s de carrière diffĂ©rentes, notamment en politique, en pratique privĂ©e, au gouvernement et dans le secteur de la conformitĂ©. J’ai fini par faire des Ă©tudes de droit Ă  l’UniversitĂ© de Toronto. Après l’obtention de mon diplĂ´me en 2009, j’ai fait un stage dans un grand cabinet de la rue Bay et j’ai Ă©tĂ© admise au barreau en 2010.

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Angela Ogang est une avocate bilingue membre du Barreau de l’Ontario et du Barreau du Kenya. Elle est secrĂ©taire du Forum des avocates de l’ABC et de l’ABO. Elle pratique au sein de son cabinet, AngeLAW, Ă  Toronto, et prodigue des conseils Ă  sa clientèle dans les domaines de la planification et de l’administration successorale, de l’immigration et du droit des affaires.