Certaines personnes prĂ©fèrent transfĂ©rer, pendant qu’elles sont encore vivantes, la totalitĂ© ou la majeure partie de leurs avoirs Ă leurs proches, plutĂ´t que par testament après leur dĂ©cès. Cette dĂ©marche de planification successorale peut mener Ă de nombreux rĂ©sultats positifs, dans la mesure oĂą cela permet aux donateurs de voir leurs proches jouir des dons. Cependant, cette dĂ©marche comporte sa part de difficultĂ©s : lorsqu’une personne fait un don ou transfère de son vivant la majeure partie de sa richesse, il en reste peu Ă lĂ©guer par testament; ce qui risque de surprendre les bĂ©nĂ©ficiaires (ou les personnes qui s’attendent Ă ĂŞtre bĂ©nĂ©ficiaires). Bien que les transferts ou donations entre vifs soient souvent effectuĂ©s dans le cadre d’une planification successorale soigneusement Ă©laborĂ©e, il arrive qu’ils soient motivĂ©s par des raisons malveillantes ou illicites. Les donations entre vifs ou les transferts de richesse peuvent ĂŞtre annulĂ©s, advenant l’existence de motifs valables, et par consĂ©quent, ĂŞtre rapportables Ă la succession du donateur afin d’ĂŞtre transmis aux bĂ©nĂ©ficiaires de la succession.
Le prĂ©sent article (disponible uniquement en anglais) a Ă©tĂ© prĂ©sentĂ© devant la 17e confĂ©rence annuelle de la Society of Trust and Estate Practitioners Ă Toronto, le 19 juin 2015. Il examine les conditions requises pour effectuer un don valide, les motifs qui permettent d’attaquer ou de faire annuler les donations entre vifs ou les transferts de richesse et la jurisprudence rĂ©cente pertinente. Il est disponible uniquement en anglais.
Kimberly Whaley travaille pour Whaley Estate Litigation Ă Toronto