L’emploi à bon escient des spécialistes du retard dans les litiges complexes en droit de la construction

  • 04 juillet 2023
  • Préparé par Howard Krupat, associé, DLA Piper (Canada) LLP., Ont collaboré à cet article :, Glenn Ackerley, WeirFoulds LLP, Toronto; Carol Albert, médiatrice, arbitre et protonotaire à la retraite, Toronto; Zey Emir, Revay, Montréal; Harvey Kirsh, Kirsh Construction ADR Services Ltd., Toronto; Chad Kopach, Blaney McMurtry LLP, arbitre intérimaire de l’ODACC, Toronto; Seema Lal, Sharon Vogel et Catherine Gleason-Mercier, Singleton Urquhart Reynolds Vogel LLP, Vancouver et Toronto; Chris Larkin, FTI Consulting, Toronto; Anthony Meagher, DLA Piper LLP, Baltimore (Maryland); Patricia Morrison, BLG, Calgary; Stephen Morrison, Stephen Richard Morrison ADR Inc., Toronto; Augusto Patmore, KPMG Canada, Toronto; Anamaria Popescu, BRG, Pine (Colorado).

Introduction

Ces dernières annĂ©es ont Ă©tĂ© marquĂ©es par une croissance considĂ©rable de la taille et de la complexitĂ© des projets de construction, dans tous les secteurs de l’industrie. Il n’est donc pas surprenant que les juristes spĂ©cialisĂ©s en droit de la construction aient observĂ© une augmentation correspondante de l’ampleur et de la portĂ©e des litiges en matière de construction. Cette tendance peut ĂŞtre juxtaposĂ©e aux efforts en cours pour simplifier les processus de règlement des diffĂ©rends. Plusieurs provinces canadiennes ont adoptĂ© l’arbitrage rĂ©glementaire. Dans les dispositions contractuelles sur le règlement des diffĂ©rends, les processus Ă©chelonnĂ©s conçus pour trouver rapidement des solutions durables sont courants : nĂ©gociations progressives, mĂ©diation, comitĂ©s de règlement des diffĂ©rends, arbitrage, expertise, etc. Certains de ces processus sont destinĂ©s Ă  remplacer les procĂ©dures traditionnelles d’arbitrage et de contentieux, tandis que d’autres sont destinĂ©s Ă  s’y ajouter.

Cependant, aucune de ces tendances n’a empĂŞchĂ© la gĂ©nĂ©ralisation des rĂ©clamations fondĂ©es sur les retards dans les grands litiges en matière de construction. Or, il est extrĂŞmement rare de nos jours qu’une rĂ©clamation fondĂ©e sur le retard soit prĂ©sentĂ©e ou dĂ©fendue sans s’appuyer sur le rapport d’un ou une spĂ©cialiste des retards. Et ces rapports appartiennent Ă  une catĂ©gorie difficile de tĂ©moignages d’opinion, car ils nĂ©cessitent souvent un examen dĂ©taillĂ© de presque tout ce qui s’est passĂ© au cours du projet de construction en cause.

MalgrĂ© l’importance du rĂ´le que jouent ces rapports et l’investissement qu’ils nĂ©cessitent, il n’est pas rare de voir de tels rapports rejetĂ©s lors des audiences, pour diverses raisons.

L’objectif de ce numĂ©ro spĂ©cial est d’examiner le rĂ´le jouĂ© par les spĂ©cialistes en matière de retard et la façon de les employer efficacement dans les litiges complexes en droit de la construction. J’ai posĂ© huit questions sur le sujet Ă  quatorze personnes qui reprĂ©sentent une diversitĂ© de rĂ´les et de rĂ©gions et, surtout, sont « en première ligne » – des avocats, des avocates, des arbitres, des spĂ©cialistes du retard et un arbitre intĂ©rimaire de l’ODACC. J’espère que vous trouverez leurs rĂ©ponses instructives.

Ont collaborĂ© Ă  cet article :

Glenn Ackerley, WeirFoulds LLP, Toronto; Carol Albert, mĂ©diatrice, arbitre et protonotaire Ă  la retraite, Toronto; Zey Emir, Revay, MontrĂ©al; Harvey Kirsh, Kirsh Construction ADR Services Ltd., Toronto; Chad Kopach, Blaney McMurtry LLP, arbitre intĂ©rimaire de l’ODACC, Toronto; Seema Lal, Sharon Vogel et Catherine Gleason-Mercier, Singleton Urquhart Reynolds Vogel LLP, Vancouver et Toronto; Chris Larkin, FTI Consulting, Toronto; Anthony Meagher, DLA Piper LLP, Baltimore (Maryland); Patricia Morrison, BLG, Calgary; Stephen Morrison, Stephen Richard Morrison ADR Inc., Toronto; Augusto Patmore, KPMG Canada, Toronto; Anamaria Popescu, BRG, Pine (Colorado).

La suite de cet article est disponible uniquement en anglais.