La jurisprudence rĂ©cente de la Cour d’appel de l’Ontario a confirmĂ© Ă plusieurs reprises la règle stricte selon laquelle les ententes de règlement qui [traduction] « modifient entièrement » le « portrait du litige » doivent ĂŞtre immĂ©diatement divulguĂ©es.1 Cette jurisprudence touche dorĂ©navant et pour une première fois, une question liĂ©e aux privilèges.
Dans l’affaire GH Asset Management Services Inc. v. Lo, 2022 ONSC 7218, la Cour a examinĂ© la question de savoir si la divulgation d’une entente de règlement et d’un contrat de cession Ă©tait soumise Ă l’obligation de divulgation immĂ©diate Ă©noncĂ©e dans l’arrĂŞt Handley Estate v DTE Industries Limited, 2018 ONCA 324, et, le cas Ă©chĂ©ant, si cette divulgation a Ă©tĂ© faite sans dĂ©lai. La Cour a finalement tranchĂ© que l’entente de règlement et le contrat de cession de privilèges en question ne constituaient pas un règlement qui dĂ©clenchait l’obligation de divulgation immĂ©diate. Toutefois, elle a averti que de tels ententes et contrats pourraient dĂ©clencher la règle dans d’autres litiges.
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Bruce Reynolds est co-associé directeur à Singleton Reynolds, Evan Rankin et Natasha Rodrigues sont des juristes au sein de ce même cabinet.