Souvent, un immeuble rĂ©sidentiel reprĂ©sente l’achat le plus important que fera un individu ou une famille. Pour aider Ă dĂ©frayer les coĂ»ts associĂ©s Ă la propriĂ©tĂ© domiciliaire canadienne, un nouveau programme de remboursement est prĂ©vu au paragraphe 254(2) de la Loi sur la taxe d’accise (LTA) et ceux qui y sont admissibles peuvent s’en prĂ©valoir pour obtenir un remboursement (RHN) de la TPS/TVH payĂ©e au moment de l’achat d’un nouvel immeuble rĂ©sidentiel.
Pour satisfaire Ă l’une des exigences principales permettant de se prĂ©valoir du RHN en vertu du programme aux termes de l’alinĂ©a 254(2)b) de la LTA, un « particulier », au moment de conclure le contrat d’achat-vente, doit acquĂ©rir l’immeuble comme lieu de rĂ©sidence habituelle pour lui ou l’un de ses proches.
Dans sa dĂ©cision de 2016, Cheema c. La Reine, 2016 CCI 251, la Cour canadienne de l’impĂ´t (CCI) a conclu que, selon le principe gĂ©nĂ©ral voulant qu’une simple fiducie soit considĂ©rĂ©e comme une non-entitĂ© aux fins de l’impĂ´t, un garant qui conclut un contrat d’achat-vente en tant que simple fiduciaire aux noms des coacquĂ©reurs (qui sont les propriĂ©taires bĂ©nĂ©ficiaires de l’immeuble rĂ©sidentiel) n’est pas un « particulier », et n’est donc pas tenu de respecter l’exigence relative Ă l’intention d’y habiter prĂ©vue Ă l’alinĂ©a 254(2)b).
Toutefois, cette dĂ©cision de la CCI a rĂ©cemment Ă©tĂ© infirmĂ©e par la Cour fĂ©dĂ©rale d’appel dans son arrĂŞt Canada v. Cheema, 2018 FCA 45 (uniquement en anglais) lorsque la majoritĂ© a conclu qu’un simple fiduciaire est un « particulier » aux fins du paragraphe 254(2)b), de sorte qu’un RHN sera accordĂ© seulement si le nu-fiduciaire peut satisfaire Ă l’exigence d’avoir l’intention d’habiter la rĂ©sidence.
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