Faciliter l’accès Ă la justice est un objectif important des organes administratifs, et notamment des tribunaux et des organismes de rĂ©glementation. Trop souvent, pourtant, les instances prennent des mois et, dans certains cas, des annĂ©es Ă se conclure. Dans certaines circonstances, une partie peut ĂŞtre en mesure de faire valoir que le dĂ©lai excessif constituait un abus de procĂ©dure.
Dans le contexte du droit administratif, les dĂ©lais imputables Ă l’État peuvent justifier une rĂ©paration, comme un arrĂŞt des procĂ©dures, sous rĂ©serve de divers facteurs contextuels : nature et complexitĂ© de l’instance, faits et questions en cause, objet et nature de la procĂ©dure, contribution ou renoncement du dĂ©fendeur au dĂ©lai, etc.
Dans l’affaire Law Society of Saskatchewan c. Peter V. Abrametz, la Cour suprĂŞme du Canada rĂ©examinera les principes de l’arrĂŞt Blencoe concernant les dĂ©lais imputables Ă l’État et pourrait en modifier les critères Ă la lumière de ses rĂ©centes dĂ©cisions en matière d’accès Ă la justice dans R. c. Jordan et Hryniak c. Mauldin.
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Billeh Hamud est avocat au Tribunal de la sĂ©curitĂ© sociale du Canada et membre Ă titre particulier de la Section du droit administratif de l’ABC.