Dépendance à l’égard des relevés des paiements hypothécaires
La trousse d’instructions hypothĂ©caires procure des conseils pratiques aux avocats et avocates qui rĂ©pondent aux demandes du prĂŞteur lors de transactions immobilières rĂ©sidentielles. Cette page porte sur la dĂ©pendance Ă l’Ă©gard des relevĂ©s des paiements hypothĂ©caires.
La situation
Avant de vendre un immeuble, les avocats et avocates obtiennent du prĂŞteur dont le nom figure sur le titre un relevĂ© des paiements hypothĂ©caires (RPH) indiquant le solde Ă payer pour l’obtention d’une quittance hypothĂ©caire.
Des problèmes peuvent survenir après la clĂ´ture lorsque l’avocat ou l’avocate, se fiant sur un RPH, donne un engagement de quittance hypothĂ©caire pour dĂ©couvrir ensuite que le prĂŞteur ne donnera pas mainlevĂ©e de sa sĂ»retĂ©.
CONSEILS PRATIQUES
Les tribunaux canadiens ont donnĂ© gain de cause aux avocats et avocates dans certaines affaires, mais il est important pour vous d’Ă©viter cette situation.
- Demandez un RPH dès que possible avant la clôture.
- Effectuez une recherche de titre pour confirmer la sĂ»retĂ© enregistrĂ©e et conservez une copie de l’extrait comme preuve Ă l’appui de vos conclusions.
- Étant donné que les prêteurs ont souvent des grèvements enregistrés et non enregistrés, indiquez clairement que vous demandez que toutes les sûretés soient visées par la quittance dans le cadre de la vente.
- Comparez le relevé reçu sûretés connues (soit figurant sur le titre ou autre) pour déterminer si le relevé semble conforme ou soulève des questions.
- Passez en revue avec le client vendeur sa connaissance des hypothèques, des prĂŞts et des sĂ»retĂ©s touchant l’immeuble, quoique les clients soient souvent non informĂ©s ou n’apprĂ©cient pas la situation.
- Avant d’entreprendre des procĂ©dures judiciaires, adressez-vous Ă un niveau hiĂ©rarchique supĂ©rieur au sein du prĂŞteur suivant la Liste des personnes-ressources pour les dossiers de quittance hypothĂ©caire de l’Association des banquiers canadiens, que vous pouvez vous procurer auprès de votre barreau.
Mise en garde et commentaires