Guide sur les enquêtes internes de la criminalité en col blanc
Objectif du présent guide
Alors que les sociĂ©tĂ©s font l’objet d’un contrĂ´le de plus en plus rigoureux de la part des organismes de rĂ©glementation, des actionnaires et du public, il est essentiel qu’elles puissent enquĂŞter sur de la preuve ou des allĂ©gations d’actes rĂ©prĂ©hensibles commis par l’entreprise le plus rapidement possible. Les allĂ©gations de criminalitĂ© « en col blanc » peuvent provenir de diverses sources, comme des auditeurs externes ou internes, des dĂ©nonciateurs, des organismes de rĂ©glementation ou des mĂ©dias. Les sociĂ©tĂ©s (et leurs conseillers juridiques) peuvent juger nĂ©cessaire de mener une enquĂŞte interne et de prendre des mesures appropriĂ©es pour limiter le risque de faire l’objet de poursuites pĂ©nales, rĂ©glementaires et civiles.
Le prĂ©sent guide examine les pratiques exemplaires en matière d’enquĂŞte interne portant sur des allĂ©gations de pots-de-vin, de corruption et d’autres crimes relevant de ce que l’on appelle la criminalitĂ© « en col blanc ». Bien qu’il ne s’agisse pas d’un traitĂ© de droit officiel, il offre des indications sur les Ă©lĂ©ments suivants :
- Les situations susceptibles d’exiger la tenue d’une enquĂŞte interne;
- La coopĂ©ration avec les autoritĂ©s chargĂ©es d’appliquer la loi;
- Le maintien et la levĂ©e du secret professionnel de l’avocat;
- L’indĂ©pendance du conseiller juridique responsable de l’enquĂŞte
- La conservation, la collecte et l’examen de documents
- Les entrevues avec des témoins (et des témoins employés)
- Les enquêtes qui se déroulent dans plusieurs territoires de compétence