Depuis mes Ă©tudes secondaires, je rĂŞvais d’une carrière internationale dynamique dans le domaine des droits de la personne. Je me voyais dĂ©jĂ avec un passeport complètement estampillĂ©, polyglotte accomplie et ardente et respectĂ©e dĂ©fenseure de la justice sociale. Toutefois, le stress de mes Ă©tudes en droit m’a appris que j’ai besoin de rester auprès de ma famille et de mes amis. Après tout, je ne ferais pas cette carrière internationale. Pourtant, j’ai souvent rĂŞvĂ© de larguer les amarres du droit et de m’acheter un billet d’avion Ă destination de « n’importe oĂą ».
Le Programme international des jeunes juristes est parfait pour quelqu’un comme moi.
L’appel de l’aventure a de nouveau retenti lorsque je cherchais du travail après mon stage. J’ai alors dĂ©couvert que le PIJJ recrutait. Le programme place 32 stagiaires dans dix pays diffĂ©rents oĂą, pendant six mois, ils Ĺ“uvrent dans les domaines de la rĂ©forme du droit, des droits de la personne et de l’accès Ă la justice. J’ai posĂ© ma candidature, je me suis soumise au rigoureux processus d’entrevues, et j’ai Ă©tĂ© placĂ©e dans l’organisation appelĂ©e Lawyers for Human Rights Ă Durban, en Afrique du Sud. En un clin d’Ĺ“il, mes billets Ă©taient achetĂ©s, mes valises bouclĂ©es et j’Ă©tais en route.
Cela fait maintenant trois semaines que je suis arrivĂ©e et jusqu’ici, j’adore cette expĂ©rience. Le travail a un sens et prĂ©sente des dĂ©fis. Mes collègues sont accueillants et des inconnus ont Ă©tĂ© plus que gĂ©nĂ©reux avec moi. Je suis heureuse d’avoir tentĂ© l’expĂ©rience qu’offre ce programme; une dĂ©cision largement fondĂ©e sur les conseils de David Cote, un ancien du PIJJ qui, lui aussi, pourrait dire que le programme Ă©tait parfait pour lui.
David Cote est entrĂ© dans le bureau de LHR de Johannesburg en qualitĂ© de stagiaire du PIJJ en 2006 et y est restĂ© pendant 10 ans. Il est devenu gestionnaire de programme pour leur programme de contentieux stratĂ©gique (Strategic Litigation Program), travaillant sur des dossiers très en vue dans le domaine des droits des rĂ©fugiĂ©s. Il a publiĂ© des articles et obtenu un diplĂ´me en droit de l’Afrique du Sud. Selon lui, le PIJJ « a vĂ©ritablement Ă©tĂ© une expĂ©rience phĂ©nomĂ©nale et a tracĂ© la direction de ma carrière ». DĂ©sormais Ă Toronto, il dirige, en tant qu’avocat exerçant seul, un cabinet juridique prospère spĂ©cialisĂ© en droit de l’immigration et du statut de rĂ©fugiĂ©.
Si vous vous demandez si le PIJJ est ce qu’il vous faut, voici quelques renseignements indispensables.
- MalgrĂ© le nom du programme, point n’est nĂ©cessairement besoin d’avoir Ă©tĂ© admis au barreau ou d’exercer le droit pour y participer. Vous devez nĂ©anmoins avoir un diplĂ´me universitaire en droit au moment de votre placement. Les Ă©tudiants et Ă©tudiantes en droit en troisième annĂ©e et les diplĂ´mĂ©s en droit peuvent poser leur candidature avant d’ĂŞtre admis au barreau. En fait, par le passĂ©, certains ont utilisĂ© le PIJJ pour satisfaire partiellement Ă leurs exigences de stage.
- Les stages ne sont pas rĂ©munĂ©rĂ©s, ce qui pourrait poser problème aux personnes les moins nanties. Cependant, les principales dĂ©penses (donc les vols, les frais de visa et l’assurance voyage) sont couvertes et une modeste allocation de subsistance est accordĂ©e.
- Vous devez avoir la citoyenneté canadienne ou le statut de résident permanent et avoir au plus 30 ans pour être admissible au programme.
Si vous avez encore des doutes, vous pouvez communiquer avec d’anciens stagiaires du PIJJ. D’après ce que j’ai constatĂ©, ils sont tous prĂŞts Ă se remĂ©morer leur expĂ©rience et Ă en parler.
Que vous rĂŞviez d’une dernière escapade avant de vous fixer quelque part, ou que vous soyez Ă la recherche de possibilitĂ©s qui transformeront votre vie, si vous avez la passion de l’aventure et souhaitez travailler dans le domaine des droits de la personne, le PIJJ est ce qu’il vous faut Ă vous aussi.