Aujourd’hui, le Canada marque le Jour de l’émancipation. En ce jour, en 1834, la Slavery Abolition Act (Loi sur l’abolition de l’esclavage) entrait en vigueur et abolissait officiellement l’esclavage dans la plus grande partie de l’Empire britannique, y compris dans ce qui deviendra le Canada.
Le Jour de l’émancipation est l’occasion pour nous de réfléchir à notre histoire et de redoubler d’efforts pour éliminer les éléments persistants du racisme qui sont toujours ancrés dans nos institutions. En tant que juristes, la primauté du droit touche le cœur de nos actions et de nos décisions. Le principe de la primauté du droit exige que la justice soit administrée sans préjugés et que l’égalité en vertu de la loi demeure sans compromis et inviolable. Le Jour de l’émancipation sert de rappel vital que notre travail visant à faire respecter ces principes n’est jamais vraiment achevé. C’est un encouragement à poursuivre l’examen attentif de nos lois et de nos pratiques, en veillant à ce qu’elles servent d’instruments de justice et d’égalité pour tous.
Le Jour de l’émancipation est également l’occasion de renforcer le caractère impératif de la diversité au sein de la profession juridique et de la magistrature. En effet, une profession juridique et une magistrature diversifiées enrichissent notre système de justice et garantissent que celles-ci reflètent la société desservie, favorisant ainsi une confiance dans le processus juridique.
La lutte pour la justice et pour l’inclusion se poursuit. Le racisme perdure. L’abomination qu’est l’esclavage persiste ailleurs. Ensemble, engageons-nous à cultiver une profession juridique qui défende la cause de la justice pour chaque personne, au Canada ou à l’étranger. Le Jour de l’émancipation n’est pas seulement un jour de commémoration. Que sa célébration soit un appel à l’action et un symbole de progrès et d’espoir pour notre avenir.