Le premier budget du gouvernement fĂ©dĂ©ral en deux ans propose de poursuivre le financement d’urgence des entreprises jusqu’en automne, moment auquel on s’attend Ă ce que la quasi-totalitĂ© de la population soit vaccinĂ©e et l’Ă©conomie canadienne soit de nouveau en marche. Les cabinets juridiques et autres lieux de travail Ă vocation juridique qui satisfont aux critères pourraient ĂŞtre admissibles Ă recevoir une aide fĂ©dĂ©rale.
Le budget, dĂ©voilĂ© le 19 avril par la ministre des Finances Chrystia Freeland, propose de prolonger la Subvention salariale d’urgence du Canada, la Subvention d'urgence du Canada pour le loyer et le Soutien en cas de confinement jusqu’au 25 septembre 2021.
L’intention est de commencer graduellement Ă diminuer la subvention salariale, Subvention salariale d’urgence du Canada, Ă partir du 4 juillet, « […] afin d’assurer l’Ă©limination progressive du programme, Ă mesure que les vaccinations sont administrĂ©es et que l’Ă©conomie se remet en marche ».
Le cas Ă©chĂ©ant, par exemple si la situation sanitaire ne s’est pas amĂ©liorĂ©e comme prĂ©vu d’ici septembre, le gouvernement demandera l’autorisation nĂ©cessaire pour prolonger le programme de subvention salariale jusqu’au 20 novembre.
Le gouvernement propose en outre de « fournir[ait] un autre soutien aux entreprises » qui continuent Ă ĂŞtre admissibles Ă la Subvention salariale d’urgence du Canada. Le programme d'embauche pour la relance Ă©conomique du Canada est un programme de 595 millions de dollars destinĂ© aux sociĂ©tĂ©s privĂ©es sous contrĂ´le canadien, aux particuliers, aux organismes caritatifs et aux organismes sans but lucratif qui se poursuivrait jusqu’au 20 novembre.
« La subvention proposĂ©e compenserait une partie des coĂ»ts supplĂ©mentaires que les employeurs engagent dans le cadre de leur rĂ©ouverture, que ce soit par l’augmentation des salaires ou des heures travaillĂ©es, ou par l’embauche d’un plus grand nombre d’employĂ©s. […] Les employeurs admissibles demanderaient la Subvention salariale d’urgence du Canada ou la nouvelle subvention proposĂ©e, selon la plus Ă©levĂ©e des deux. »
Le budget contient également une proposition visant à pénaliser les sociétés cotées en bourse qui acceptent la subvention salariale mais augmentent la rémunération des dirigeants par rapport à celle qui a été versée en 2019. Ces sociétés seraient forcées de rembourser toute subvention reçue entre le 5 juin 2021 et la fin du programme.
Qui plus est, le budget propose d’accroĂ®tre le nombre de semaines disponibles pour le soutien du revenu pour les Canadiens et Canadiennes, notamment en ce qui concerne la Prestation canadienne de la relance Ă©conomique et la Prestation canadienne de relance Ă©conomique pour les proches aidants dont les travailleurs indĂ©pendants pourraient bĂ©nĂ©ficier, et faire passer le versement des prestations de maladie de l'assurance-emploi des 15 semaines actuelles Ă 26 semaines.
Le budget contient d’autres propositions sans lien avec la COVID qui visent les petites entreprises et dont les cabinets juridiques pourraient bĂ©nĂ©ficier, y compris un plan pour aider les entreprises Ă adopter de nouvelles technologies, et permettre aux entreprises d’investir jusqu’Ă 1,5 million de dollars en investissements en capital dans certains actifs, y compris la technologie.
Le budget propose de réserver 300 millions de dollars pour soutenir les entrepreneurs de communautés sous-représentées, y compris les femmes et les personnes de couleur.