Au dĂ©but de l’annĂ©e, Initiatives internationales de l’ABC a prĂ©sentĂ© aux partenaires de l’Afrique orientale deux des cinq modules de formation connexes au secteur de l’extraction.
La formation faisait partie du projet quinquennal intitulĂ© Soutien Ă l’exploitation inclusive des ressources en Afrique de l’Est financĂ© par Affaires mondiales Canada qui prendra fin en 2022. L’ABC collabore avec quatre sociĂ©tĂ©s du barreau : la East Africa Law Society, la Law Society of Kenya, la Tanganyika Law Society et la Uganda Law Society.
Les modules, conçus par des membres de l’ABC compĂ©tents dans le domaine du secteur de l’extraction en collaboration avec des experts nationaux du Kenya, de la Tanzanie et de l’Ouganda, combinent des renseignements sur les pratiques exemplaires nationales et internationales en matière de gestion des ressources.
Les deux premières sĂ©ances ont eu lieu respectivement en fĂ©vrier et en mars dans chacun des trois pays et comportaient des perspectives propres au pays et internationales. Le premier module contenait une introduction au secteur minier, pĂ©trolier et gazier dans chacun des pays et abordait les questions du dĂ©veloppement inclusif des ressources, de l’Ă©laboration de politiques sexospĂ©cifiques dans le secteur de l’extraction, du cadre juridique de ce secteur, des contrats miniers, pĂ©troliers et gaziers ainsi que le contexte national de la communication des contrats et de leur contrĂ´le.
La deuxième sĂ©ance couvrait la consultation et la mobilisation communautaires, la participation des femmes et des groupes marginalisĂ©s, les lois, règlements et politiques nationaux en matière de dĂ©veloppement communautaire, la responsabilitĂ© d’entreprise et les ententes communautaires. S’y ajoutaient les modèles d’ententes de dĂ©veloppement communautaire au Canada et le contexte canadien pour le partage des revenus et des avantages.
Alors que le genre est une question qui chevauche tous les thèmes abordĂ©s dans les sĂ©ances, la deuxième a particulièrement mis l’accent sur l’autonomisation des femmes. Les trois experts nationaux dans ce domaine pour le projet Soutien Ă l’exploitation inclusive des ressources ont prĂ©sentĂ© les sĂ©ances dans leur pays respectif s’agissant des questions touchant les femmes en gĂ©nĂ©ral et les femmes dans les secteurs extractifs en particulier.
Les troisième et quatrième sĂ©ries de formation Ă l’intention des professionnels du droit ont commencĂ© le 3 juin.
Cette formation est la pierre angulaire du projet Soutien Ă l’exploitation inclusive des ressources et la participation des membres de l’ABC demeure exceptionnellement importante Ă l’Ă©gard de ces travaux. Le gouvernement canadien a financĂ© le projet Ă hauteur de 7,5 millions de dollars sur les cinq ans de sa durĂ©e. Les membres de l’ABC y ajoutent 2 millions de dollars supplĂ©mentaires sous forme de compĂ©tence juridique.
Le projet de Soutien Ă l’exploitation inclusive des ressources a pour objectif d’accroĂ®tre la croissance Ă©conomique durable au profit de la population de l’Afrique orientale touchĂ©e par les activitĂ©s des secteurs extractifs, et plus particulièrement les femmes et les groupes vulnĂ©rables, d’amĂ©liorer la participation des barreaux de l’Afrique orientale pour promouvoir la rĂ©forme du droit dans le secteur de l’extraction, et d’accroĂ®tre la participation communautaire aux consultations, aux nĂ©gociations et Ă la promotion dans le secteur de l’extraction.
Le projet fait des apports directs Ă la Politique d’aide internationale fĂ©ministe du gouvernement fĂ©dĂ©ral fondĂ©e sur le postulat que les femmes et les filles sont de puissants catalyseurs qui peuvent transformer leurs foyers, leurs sociĂ©tĂ©s et leurs Ă©conomies.
Formateurs et formatrices, au premier rang, troisième Ă partir de la gauche, Sara Mainville, formatrice du projet Soutien Ă l’exploitation inclusive des ressources, 4e : Naomi Johnson, 6e au premier rang, Camille Vezina
Adam Nott, formateur
John Stefaniuk
Formatrices Jennifer Hinton et Camille Vezina avec des personnes en formation
Kelly Mclaughlin, formatrice, avec des personnes en formation en Tanzanie
Jennifer Johnson avec des femmes de Buliisa, un village pilote en Ouganda.