Nouvelles du CA : entretien avec Twila Reid

Twila Reid, associée dans le cabinet Stewart McKelvey à St. John’s, représente Terre-Neuve-et-Labrador au Conseil d’administration.

Q. Quelle est la chose la plus intéressante que vous avez faite en qualité de membre du Conseil d’administration?

R. Les choses intéressantes sont légion. Le dîner avec les juges de la Cour suprême du Canada, dans leur salle à manger, auquel j’ai assisté dans le cadre du Forum du leadership, est inoubliable. Venant de Terre-Neuve, c’est la toute première fois qu’un de nos juges siège à la CSC.

J’ai fait partie du Groupe de travail sur les modes de financement en 2017 et du Groupe de travail sur l’administration des sections en 2018. J’ai beaucoup apprécié de travailler, en collaboration avec les dévoués membres du personnel et bénévoles de l’ABC de toutes les régions, sur les questions les plus difficiles auxquelles est confrontée l’Association. Il s’agit de personnes formidables avec de tellement bonnes idées.

Q. Qu’est-ce qui vous a surpris dans la fonction de membre du CA?

R. J’ai été surprise de l’étendue des avantages que j’ai tirés de l’expérience. Lorsque j’ai posé ma candidature, je le faisais pour apporter ma pierre à l’édifice, pour partager mes connaissances, mes compétences et mon expérience. En fin de compte, je souhaitais faire un précieux apport au Conseil d’administration. J’ai été surprise par l’ampleur de ce que j’ai reçu en retour, y compris ce que j’ai appris au sujet du leadership, du développement du consensus et du règlement de problèmes novateur. Il s’agit de compétences que je peux utiliser dans tous les autres aspects de ma vie.

La complexité et la profondeur de l’organisation sont également surprenantes. Lorsque vous considérez le bureau national, les divisions provinciales et territoriales, l’ACCJE et les sections, une somme considérable de travail est effectuée en permanence. L’ABC a une excellente réputation, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de nos frontières. Elle revêt une importance fondamentale pour les concepts de base de la démocratie tels que la primauté du droit, que nous tenons parfois pour acquis, ici, au  Canada.

Q. Comment parvenez-vous à équilibrer vos responsabilités en tant que membre du CA, votre pratique et votre vie personnelle?

A. J’ai toujours pensé que le concept d’« équilibre » était une sorte de mythe. Il s’agit pourtant simplement d’établir un ordre de priorité pour différentes choses étalées sur des jours différents, et d’être bien organisé, naturellement. Comme la sagesse populaire le suggère, « mieux vaut demander à une personne très occupée de faire quelque chose d’urgent ». Je suis devenue beaucoup plus productive.

J’ai deux enfants qui ont respectivement 10 ans et 7 ans. Une grande partie des travaux du CA sont réalisés au moyen d’une plateforme en ligne. Je ne suis donc pas tenue de me déplacer excessivement souvent et, lorsque je le fais, je m’assure que ma famille connaît l’importance des travaux de l’ABC et sait à quel point je suis fière de faire partie des chefs de file de cette organisation.

Q. Quels conseils donneriez-vous à une personne qui envisage de poser sa candidature au CA?

A. Mon conseil : « n’hésitez surtout pas! ». C’est une superbe organisation à laquelle appartenir. Impliquez-vous dans la vie de l’ABC en général, que cela soit dans une division, une section, l’ACCJE ou le CA national. Ajoutez votre voix à celle qui représente les avocats et les avocats sans relâche.