Trouver le juste équilibre

Qualité. Accessibilité. Rentabilité.

Les cabinets de juristes qui peuvent bénéficier de ces trois caractéristiques trouvent le juste équilibre dans la pratique du droit, selon Noel Semple, professeur adjoint à la Faculté de droit de l’Université de Windsor.. Le problème est que la plupart des juristes pratiquant seuls ou en petits cabinets n’atteignent généralement que deux de ces trois objectifs.

Dans un livre blanc s’intitulant Accessibilité, qualité et rentabilité pour les cabinets spécialisés en droit des particuliers : Trouver le juste équilibre qu’a publié l’ABC, M. Semple décrit les défis professionnels auxquels sont confrontés les juristes et mentionne des innovations durables vers lesquelles ils peuvent se tourner pour que leurs services soient encore plus accessibles sans pour autant renoncer à la qualité et à la rentabilité.

Le document aborde principalement des causes de droit contestées de particuliers, comme des divorces, plutôt que des testaments. Les clients qui ont recours à ces services, affirme M. Semple, sont plus enclins que d’autres clients à manquer d’expérience juridique et à avoir des besoins ayant une dimension émotive, sans lien avec le droit. Ce manque d’expérience soulève des difficultés, car il est plus probable que ces clients nécessitent des explications plus détaillées ou un encadrement, au sens figuré ou littéral, et qu’ils soient moins aptes à s’occuper de certaines tâches pour réduire les coûts, comme le mettent en relief ce document et le rapport de 2014 d’Avenirs en droit.

M. Semple a réalisé des entrevues avec 32 juristes spécialisés en litiges personnels de partout au pays et s’est en grande partie inspiré de ces entretiens pour créer le contenu du document.

Voici quelques innovations qui y sont abordées :

• Attirer des clients en offrant une certitude quant aux prix
• Permettre aux clients de reporter les paiements
• Offrir des services dégroupés
• Déléguer du travail à de jeunes juristes du cabinet ou aux clients
• Travailler avec des non-juristes qui peuvent financer le litige, y compris des entrepreneurs et des investisseurs en capital-risque
• Collaboration entre de petits cabinets de juristes, ou d’autres cabinets franchisés, et de grandes firmes afin de combiner l’accès qu’ont les petits cabinets à une clientèle ainsi que les connaissances qu’ils possèdent sur les clients avec les plus grandes ressources des grands cabinets.

L’ouvrage est disponible sur le site Web de l’ABC.