La proportion des femmes et des hommes qui obtiennent un diplôme d’une faculté de droit puis se trouvent un emploi est le même. Cependant, après dix ans dans la profession, la situation a bien changé : leur représentation dans les hautes sphères des cabinets juridiques n’est pas équilibrée et un grand nombre de femmes ont tout simplement quitté la profession.
Cela ne se limite pas au Canada, la tendance est mondiale.
Le 8 mars, l’unité des politiques juridiques et de la recherche de l’Association internationale du barreau a célébré la Journée internationale de la femme en inaugurant un sondage pour découvrir les raisons pour lesquelles tant de femmes quittent la profession juridique dans le monde. Le sondage ne vise pas uniquement les femmes, l’AIB souhaite aussi connaître l’avis des hommes.
Les réponses demeureront anonymes. L’AIB recueillera et analysera les renseignements avant de les publier dans un rapport qui sera dévoilé lors de la Conférence annuelle de l’AIB qui aura lieu plus tard cette année à Sydney, en Australie. Le rapport, destiné aux cabinets et associations juridiques, suggérera des « mesures pratiques pour limiter l’attrition, ainsi que des stratégies pour améliorer la rétention et une rentrée dans la profession. »
« Cet enjeu particulier est l’une des composantes du plus vaste et grave problème qu’est le grand manque de diversité au sein de la profession juridique, plus particulièrement dans les postes de la haute direction », affirme Isabel Bueno, présidente du groupe d’intérêt des avocates de l’AIB. « Il est urgent de régler ce problème, et je soutiens de tout cœur l’initiative de l’unité des politiques juridiques et de la recherche de l’AIB visant à comprendre les causes premières du problème afin de pouvoir ensuite élaborer des directives pour y remédier pour le bien de la profession juridique et de la société en général. »
Participer au sondage en ligne (disponible uniquement en anglais).
La date limite pour y répondre est le 30 avril.