Le cours en ligne de l’ABC sur la santé mentale a connu une première année très fructueuse

L’an dernier, l’ABC a pris des mesures importantes pour atteindre un objectif que plusieurs de ses membres souhaitaient qu’elle réalise : offrir des renseignements et orientations en matière de santé mentale.

Le cours La santé mentale et le bien-être chez les membres de la profession juridique, élaboré en collaboration avec l’initiative Cause pour la cause de Bell et la Société pour les troubles de l'humeur du Canada, a été lancé en ligne il y a presque exactement un an. Depuis, plus de 1 500 personnes ont participé à cette formation, conçue afin d’aider les membres de la profession juridique à mieux comprendre les problèmes de santé mentale et de dépendance, et de les guider vers les ressources existantes.

Les commentaires reçus ont tous été positifs, a déclaré Rachelle Watson, gestionnaire de projet pour le Forum de l’ABC Mieux-être (qui portera le nom la Section de l’ABC Mieux-être, à la suite de la réunion du Conseil de cette année), et plusieurs se sont dits reconnaissants envers l’ABC d’avoir abordé cette question importante.

Le cours a connu son plus fort niveau d’achalandage dans les premiers mois suivant son lancement, alors que la couverture médiatique (de la part des médias grand public et juridiques) était plus importante. Les porte-parole ont donné plusieurs présentations au cours de l’année à divers groupes, y compris aux membres de la fonction publique, et l’ABC continue de recevoir des demandes – la présidente sortante Janet Fuhrer prononcera un discours sur la santé et le bien-être au sein de la profession juridique, ce mois-ci.

Un des avantages indirects de ce cours et de la publicité connexe est qu’ils ont permis de mettre l’accent sur le côté humain de la profession, qui n’est pas toujours vu d’un bon œil.

Cette formation a par ailleurs éveillé l’intérêt d’autres organismes, dont les grands cabinets d’avocats, désireux de mettre sur pied leurs propres programmes de santé mentale. « Il s’agissait d’une première en ce sens », a affirmé Mme Watson.

La prochaine étape consistera à l’élaboration d’un projet visant à promouvoir et à publiciser le cours auprès des jeunes juristes et des étudiants et étudiantes en droit. Mme Watson espère qu’un jour l’ABC pourra intégrer une composante « bien-être » dans toutes ses initiatives et ressources. Grâce à ce cours, le forum s’est rendu compte que les gens cherchent des occasions de formation en matière de résilience et d’acquisition d’habiletés d’adaptation, par exemple. Ils cherchent aussi à peaufiner les compétences qu’ils possèdent déjà pour ne pas se retrouver dans la situation où ils ne peuvent plus travailler en raison d’un trouble de la santé mentale.

Le cours a été le moteur qui permettra d’examiner plus à fond les besoins de la profession juridique, de déterminer les écarts en matière de ressources et de trouver des solutions, possiblement en partenariat avec d’autres professions, qui seraient adaptées aux besoins précis des juristes.

« Le cours a ouvert la voie à l’ABC pour qu’elle s’intéresse davantage à la santé mentale des avocats et des avocates, » indique Mme Watson. « Nous aimerions entendre les suggestions des gens concernant le genre de service qu’ils voudraient que nous fournissions; nous sommes des plus favorables à cette idée. »