La profession juridique au Canada jouit d’une réputation de longue date d’engagement envers la justice et le maintien de l’ordre social. Cependant, sous-jacent à cet engagement, se cache une préoccupation pressante : l’épuisement professionnel si répandu chez les femmes juristes. Ce phénomène a non seulement un impact sur le bien-être de ces professionnelles, mais façonne également profondément leur trajectoire de carrière, conduisant nombre d’entre elles à quitter les cabinets juridiques traditionnels et établir leur propre cabinet. Après avoir assisté à la Conférence juridique de l’Ontario, j’ai découvert une tendance étonnante qui voit un nombre grandissant de femmes juristes quitter de grands cabinets prestigieux pour établir leur propre pratique. Bien que ce mouvement puisse être considéré comme un mouvement d’autonomisation, il met également en lumière un phénomène inquiétant au sein du secteur juridique : pourquoi tant de femmes juristes se sentent-elles obligées de quitter les cabinets traditionnels? Dans cet article, je me plonge au cœur de l’impact de l’épuisement professionnel sur les femmes juristes au Canada, son lien avec l’essor des cabinets juridiques dirigés par des femmes, ainsi que les répercussions plus générales à l’égard de l’égalité des genres au sein de la profession.
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Ruhana Chowhan est stagiaire chez Innovate LLP.