En cette ère de mondialisation, la communication interculturelle est devenue une compĂ©tence importante que les juristes ont tout intĂ©rĂŞt Ă maĂ®triser. Lorsqu’on a des relations au quotidien avec des clients, des clientes et des collègues, on est forcĂ©ment confrontĂ© Ă un moment ou un autre Ă des questions culturelles. Qu’il s’agisse de comportement, de communication, de relations affectives, du statut de parent, de processus dĂ©cisionnel, d’attentes ou autres, tous ces aspects revĂŞtent une signification culturelle.
De bonnes communications interculturelles supposent la capacitĂ© de communiquer avec des personnes provenant d’autres cultures de manière Ă minimiser tout conflit, Ă promouvoir une meilleure comprĂ©hension et Ă maximiser votre habiletĂ© Ă Ă©tablir une relation de confiance. Cette compĂ©tence exige des juristes qu’ils et elles apprennent comment interprĂ©ter correctement les signes verbaux et non verbaux.
Pour les juristes, la reconnaissance des diffĂ©rences culturelles peut favoriser la prospĂ©ritĂ© de leur entreprise, la conservation de leur personnel, amĂ©liorer le service Ă la clientèle et, plus important encore, les relations entre l’avocat et son client, sa cliente.
La communication interculturelle et la compétence en matière de culture
Nous interprĂ©tons toutes et tous le monde via notre prisme culturel. Ces interprĂ©tations peuvent mener Ă des jugements positifs, nĂ©gatifs, voire parfois erronĂ©s, au sujet des agissements, des dĂ©cisions et des choix faits par les clients et d’autres personnes.
La capacitĂ© de communiquer avec diffĂ©rentes cultures est liĂ©e Ă notre niveau de compĂ©tence culturelle. Plus ce dernier est Ă©levĂ©, plus nos capacitĂ©s Ă communiquer avec d’autres cultures augmentent.
Alors, en quoi consiste cette compĂ©tence culturelle? Pour les individus, la compĂ©tence culturelle est l’habiletĂ© Ă fonctionner avec efficacitĂ© dans un contexte marquĂ© par les diffĂ©rences culturelles et la capacitĂ© de s’adapter, d’accepter et d’interprĂ©ter un comportement propre Ă une autre culture que la sienne.
Tâchez de voir la compĂ©tence culturelle comme une « lentille » qui permet d’interprĂ©ter avec prĂ©cision des agissements et des valeurs propres Ă une culture.
Comment évaluer votre compétence culturelle
Pour déterminer votre niveau de compétence culturelle, vous devez procéder à votre auto-évaluation. Le Dr Milton Bennett, concepteur du Development Model of Intercultural Sensitivity, fournit un excellent point de départ pour faire le point sur les perspectives actuelles entourant les notions de culture et de différence.
Son modèle propose 6 Ă©tapes permettant de mesurer le niveau de sensibilitĂ© interculturelle et de compĂ©tence culturelle d’une personne.
1er STADE : le déni
À ce stade, les juristes ignorent les différences culturelles.
L’attitude caractĂ©ristique de cette ignorance se manifestera souvent sous forme de rĂ©flexions telles que : « Les affaires sont les affaires n’importe oĂą dans le monde » ou « Tout le monde rĂ©agirait de cette façon ». Les juristes Ă cette Ă©tape de leur dĂ©veloppement peuvent ĂŞtre tellement obnubilĂ©s par l’aspect professionnel d’un mandat qu’ils et elles peuvent occulter les facettes culturelles de leurs relations d’affaires avec les clients, clientes et les collègues. Ă€ ce stade, on observe un manque manifeste de reconnaissance de la diffĂ©rence.
Et pourtant, cette conscience est un Ă©lĂ©ment clĂ© de la communication interculturelle. De bonnes communications interculturelles exigent des personnes qu’elles soient conscientes des diffĂ©rences et qu’elles les respectent. Une ou un juriste en situation de dĂ©ni sera ainsi complètement insensible aux tabous culturels, aux attentes, aux valeurs familiales, aux modes de communication et aux types de conflits propres Ă son client ou sa cliente.
Des juristes dans cette situation seront incapables d’Ă©tablir de solides relations de confiance avec des clients provenant de cultures diffĂ©rentes. L’incapacitĂ© de comprendre l’importance des diffĂ©rences culturelles peut inciter l’avocat ou l’avocate Ă adopter des stratĂ©gies inadaptĂ©es au règlement de la cause en raison de l’interprĂ©tation erronĂ©e du comportement de son client.
Les juristes, dans ce cas, risquent de susciter des conflits et des malentendus et feront en gĂ©nĂ©ral preuve d’un manque de comprĂ©hension quant Ă l’importance des communications interculturelles.
2e STADE : l’attitude dĂ©fensive
Ă€ ce stade, les juristes, s’ils reconnaissent l’existence de diffĂ©rences culturelles, auront plutĂ´t tendance Ă les considĂ©rer de manière nĂ©gative.
Au lieu de s’efforcer de comprendre ou d’interprĂ©ter les schĂ©mas de conduite ou de communication diffĂ©rents de leur propre culture, les juristes de type dĂ©fensif seront plutĂ´t enclins Ă qualifier erronĂ©ment cette conduite Ă l’aide de qualificatifs tels que « inappropriĂ©e », « non intelligente », « malhonnĂŞte », etc. Dans cette Ă©tape, plus grande est la diffĂ©rence, plus elle sera perçue de façon nĂ©gative.
Une ou un avocat criminaliste au stade du dĂ©ni sera probablement perturbĂ© de devoir dĂ©fendre une femme en provenance de Chine accusĂ©e de meurtre, car elle aura tendance Ă dĂ©fendre l’honneur de la famille plutĂ´t que de revendiquer la lĂ©gitime dĂ©fense pour expliquer le meurtre de son conjoint. (Pour la plupart des Chinois et Chinoises, les questions d’honneur, de honte et de dĂ©vouement envers la famille ont prĂ©sĂ©ance sur tout autre objectif ou prĂ©occupation d’ordre personnel). Comment un avocat, dans cette position de dĂ©ni, pourrait-il reprĂ©senter avec efficacitĂ© cette cliente? De quelle manière les diffĂ©rences culturelles en matière de visions du monde et de comportements pourraient influencer les relations de l’avocat avec sa cliente?
Il est Ă©vident que les avocats et avocates dans cette situation Ă©prouveront de la difficultĂ© Ă communiquer et Ă travailler efficacement avec des clients qu’ils perçoivent comme diffĂ©rents. Cette perception peut en outre inciter des avocats par ailleurs bien intentionnĂ©s Ă porter un jugement erronĂ© ou stĂ©rĂ©otypĂ© Ă propos d’un client ou d’une cliente. Des attitudes et des perceptions nĂ©gatives au sujet de personnes provenant d’autres cultures ne peuvent que nuire Ă la comprĂ©hension et Ă la communication interculturelles, ce qui Ă la longue minera la capacitĂ© de l’avocat Ă Ă©tablir une relation solide et respectueuse avec son client ou sa cliente.
3e STADE : la minimisation de la différence
Il est courant chez les avocats et les avocates, Ă ce stade, d’Ă©viter les stĂ©rĂ©otypes et de saisir les diffĂ©rences au plan de la culture et du langage. Cependant, bon nombre d’entre eux considĂ©reront que leurs propres valeurs culturelles sont universelles et supĂ©rieures, plutĂ´t que de les voir comme une simple composante de leur appartenance ethnique et de leur culture.
Il est donc frĂ©quent d’observer chez ces juristes une tendance Ă minimiser les valeurs d’autrui et Ă croire que tout le monde partage leurs idĂ©aux, leurs buts et leurs valeurs qu’il s’agisse de la famille, du travail, du professionnalisme, de l’humour, de la communication, etc. Lors de ses Ă©changes avec les clients, les clientes, l’avocat ou l’avocate aura tendance Ă interprĂ©ter erronĂ©ment leurs comportements, opinions et rĂ©actions parce qu’il ou elle croit Ă tort que le client partage systĂ©matiquement ses valeurs culturelles.
Ă€ titre d’exemple, dans la culture amĂ©ricaine, lorsqu’il s’agit d’Ă©valuer la crĂ©dibilitĂ© d’un client ou d’un tĂ©moin, les avocats interprĂ©teront comme un signe de malhonnĂŞtetĂ© l’incapacitĂ© de cette personne Ă le regarder dans les yeux en parlant. Cependant, dans plusieurs cultures, le fait de baisser les yeux est une marque de respect envers une personne en position d’autoritĂ©. De quelle manière l’interprĂ©tation inexacte d’un type de comportement influencera-t-elle la capacitĂ© de l’avocat d’effectuer une Ă©valuation prĂ©cise de la crĂ©dibilitĂ© du tĂ©moin ou du client?
Les juristes dans cette situation s’efforcent de minimiser les diffĂ©rences et, ce faisant, ils et elles interprètent erronĂ©ment les signaux de comportement et de communication pertinents fondĂ©s sur les valeurs culturelles de la personne. En prenant pour acquis, Ă tort, que tout le monde vit sur le mĂŞme modèle, le juriste dresse un obstacle Ă une authentique communication interculturelle.
4e STADE : l’acceptation de la diffĂ©rence
Les juristes, dans ce cas, jugent fondamental de percevoir les diffĂ©rences culturelles importantes pour comprendre et amĂ©liorer les Ă©changes avec des personnes provenant d’autres cultures.
Ă€ ce stade, on observe une connaissance de sa propre culture tout en reconnaissant que des personnes d’autres cultures puissent communiquer de manière diffĂ©rente et respecter d’autres idĂ©es et coutumes, sans que ce constat soit teintĂ© de notions d’infĂ©rioritĂ© ni de supĂ©rioritĂ©. Les juristes, dans ce cas, sont donc enclins Ă interprĂ©ter la culture via un prisme culturellement impartial.
Les juristes capables d’accepter les diffĂ©rences culturelles sont aptes Ă modifier leur perspective afin de comprendre qu’un comportement considĂ©rĂ© comme « ordinaire » dans sa culture peut revĂŞtir diffĂ©rentes significations dans d’autres cultures.
La flexibilitĂ©, l’adaptabilitĂ© et l’ouverture d’esprit sont des Ă©lĂ©ments indispensables pour interagir efficacement dans le cadre d’une reprĂ©sentation juridique et entretenir des communications fructueuses avec vos clients et vos clientes d’autres cultures. Comprendre, admettre et apprĂ©cier les diffĂ©rences culturelles permet de supprimer les barrières culturelles et de diminuer le risque de « conflits culturels ». Ces procĂ©dĂ©s favorisent l’efficacitĂ© des communications, renforcent les relations et la confiance rĂ©ciproque, et amĂ©liorent le service Ă la clientèle.
Il est important que les avocats et les avocates soient en mesure d’analyser correctement les besoins de leur clientèle pour pouvoir y rĂ©pondre et que cette compĂ©tence forme la base de relations solides entre les deux.
Voici un exemple de situation rĂ©elle dĂ©crite par un avocat en droit de l’immigration. Il illustre tout Ă fait le type de communication interculturelle fructueuse que peuvent Ă©changer un avocat et son client.
L’avocat en question reprĂ©sente un client dĂ©sireux d’obtenir son statut de rĂ©sident permanent, et ce, afin de pouvoir prendre de longues vacances pour rentrer dans son pays et revoir sa famille et ses amis.
Au cours de la discussion entourant la pĂ©riode requise pour l’obtention du statut de rĂ©sident permanent, l’avocat explique gentiment Ă son client que ses attentes sont dĂ©raisonnables et impossibles Ă satisfaire. Afin d’accĂ©lĂ©rer le processus, le client dĂ©cide d’offrir un pot-de-vin Ă l’avocat.
Dans cette situation, l’avocat connaissait les antĂ©cĂ©dents culturels de son client et savait que dans son pays il est coutumier de proposer des post-de-vins aux fonctionnaires afin d’accĂ©lĂ©rer certaines procĂ©dures; en fait, ces pots-de-vins sont souvent mĂŞme un dĂ» auquel le fonctionnaire s’attend.
La connaissance que l’avocat avait des us et coutumes de son client lui a permis de rĂ©agir de manière rĂ©ceptive et judicieuse. En outre, l’avocat a fait preuve de comprĂ©hension plutĂ´t que de porter un jugement, il a donc su prĂ©server la qualitĂ© de ses relations avec le client.
Cet exemple illustre parfaitement notre propos, Ă savoir l’importance des connaissances et compĂ©tences en matière culturelle pour Ă©tablir et conserver de solides relations avocat-client.
5e STADE : l’adaptation Ă la diffĂ©rence
Ă€ ce stade de dĂ©veloppement, les avocats et avocates sont en mesure d’avoir une perspective Ă©clairĂ©e sur une autre culture et de fonctionner tout Ă fait normalement au sein de cette culture diffĂ©rente.
Dans cette situation, les avocats auront probablement dĂ©veloppĂ© de solides aptitudes en matière de communication interculturelle. C’est grâce Ă leur reconnaissance, leur acceptation et leur capacitĂ© d’adaptation Ă d’autres cultures, que cette communication est devenue possible. Ils sont en outre davantage susceptibles de comprendre de leur propre chef les nuances caractĂ©ristiques Ă d’autres cultures, ce qui stimule chez eux une ouverture d’esprit plus large et les rend plus aptes Ă communiquer avec autrui.
6e STADE : l’intĂ©gration de la diffĂ©rence
Ă€ ce stade, les avocats et avocates ont la capacitĂ© d’Ă©valuer le comportement d’une autre personne dans son propre cadre de rĂ©fĂ©rence, qu’il s’agisse de leur client, d’un adversaire, d’une ou d’un collègue ou d’un membre du personnel. Ils seront aptes Ă Ă©tablir un rapport et Ă dĂ©crypter les signaux verbaux et non verbaux d’une personne provenant d’une autre culture.
Cette aptitude est utile pour apprendre « Ă interprĂ©ter » les gens avec exactitude et Ă respecter autrui contrairement Ă une attitude fondĂ©e sur des stĂ©rĂ©otypes.
Les avocats Ă ce stade d’intĂ©gration deviennent experts dans l’Ă©valuation d’une situation, quel que soit le cadre de rĂ©fĂ©rence culturel. En outre, les avocats Ă des postes de direction au sein d’organisations dĂ©finiront les rĂ´les de leurs employĂ©s avocats en exigeant qu’ils et elles possèdent une compĂ©tence en matière interculturelle, sinon en leur demandant de suivre une formation spĂ©cialisĂ©e en connaissances interculturelles. Ainsi, ils veillent Ă ce que toute forme de diversitĂ© culturelle soit abordĂ©e avec respect, ce qui favorise un personnel et une clientèle plus diversifiĂ©s. Les organisations qui ont mis en place de telles politiques de diversitĂ© possèdent un avantage supĂ©rieur par rapport Ă d’autres organisations lorsqu’il s’agit de traiter avec une clientèle diversifiĂ©e.
Plus l’avocat ou l’avocate entretiendra et enrichira sa compĂ©tence en matière culturelle, plus il ou elle sera Ă mĂŞme de communiquer avec efficacitĂ© avec ses clients, clientes, et d’autres personnes de diverses origines culturelles.
La compĂ©tence en matière culturelle est un processus Ă©volutif qui s’Ă©tend sur une pĂ©riode Ă long terme grâce Ă un processus opportun d’Ă©valuation de cette compĂ©tence, de formation et de supervision.
Les programmes de formation en matière de compĂ©tence culturelle doivent suivre une approche multidimensionnelle et se concentrer sur l’acquisition d’aptitudes, de connaissances et d’attitudes qui englobent les cinq Ă©lĂ©ments suivants :
- reconnaissance, acceptation et appréciation de la différence;
- connaissance de ses propres valeurs culturelles;
- compréhension des dynamiques de la différence;
- développement des connaissances culturelles;
- facultĂ© d’adaptation et aptitudes pratiques Ă s’ajuster au contexte culturel d’autrui, qu’il s’agisse de ses collègues, de ses supĂ©rieurs, ou de ses clients.
Et plus important encore, les programmes doivent rĂ©pondre aux besoins de tous les participants et participantes, et ĂŞtre conçus de manière Ă crĂ©er un environnement d’apprentissage sĂ©curisant oĂą l’opinion de chaque participant est respectĂ©e et apprĂ©ciĂ©e, peu importe le niveau d’aptitude de l’individu en matière de compĂ©tence culturelle.
Conseils pour améliorer vos communications interculturelles
Bien que la formation et l’assistance professionnelle soient les mĂ©thodes les plus efficaces pour amĂ©liorer vos aptitudes Ă la communication interculturelle, voici quelques conseils pour les juristes dĂ©sireux d’amĂ©liorer leurs aptitudes en matière de communication culturelle :
- DĂ©veloppez votre sensibilitĂ©. Tâchez d’avoir toujours Ă l’esprit que mĂŞme si un geste, un mot ou une rĂ©action peut revĂŞtir une signification prĂ©cise dans votre culture, sa signification peut ĂŞtre complètement diffĂ©rente pour une personne provenant d’une autre culture.
- RĂ©Ă©valuez vos propres valeurs culturelles. Comprendre la manière dont votre vision du monde et votre culture influencent votre perception d’autrui vous aidera Ă relever les situations oĂą vous auriez tendance Ă vous fonder sur des prĂ©jugĂ©s ou des stĂ©rĂ©otypes dans vos relations avec des personnes que vous percevez comme diffĂ©rentes.
- Faites preuve de comprĂ©hension. En vous efforçant de mieux comprendre vos clients et leurs motivations, vous aurez une vision plus large de l’incidence de la culture sur leurs valeurs, perspectives et agissements.
- Soyez Ă l’Ă©coute et prĂŞtez attention. Essayez de vous concentrer sur les signaux verbaux et non verbaux et le comportement de votre client ou cliente. S’il semble distrait, tourmentĂ© ou mal Ă l’aise, posez-lui des questions.
- RĂ©servez le plus possible votre jugement. En abordant les personnes d’autres cultures avec des idĂ©es prĂ©conçues, vous nuisez Ă la comprĂ©hension claire et objective de leur situation.
- Faites preuve de souplesse. La flexibilitĂ©, l’adaptabilitĂ© et l’ouverture d’esprit sont des Ă©lĂ©ments indispensables pour interagir efficacement dans le cadre d’une reprĂ©sentation juridique et entretenir des communications fructueuses avec vos clients d’autres cultures. Comprendre, admettre et apprĂ©cier les diffĂ©rences culturelles favorisent les communications efficaces et renforcent les relations et la confiance rĂ©ciproque entre les avocats et leur clientèle.
Les avocates et avocats dĂ©sireux de traiter des questions culturelles dans leurs rapports avec des clients amĂ©lioreront les relations avec eux et leur capacitĂ© de rĂ©soudre des problèmes et de nĂ©gocier. N’oubliez pas que l’amĂ©lioration des communications interculturelles et de la compĂ©tence en matière culturelle est un processus Ă©volutif, un parcours de longue haleine, alors soyez patient. Votre engagement et votre dĂ©sir d’amĂ©lioration seront les Ă©lĂ©ments clĂ©s de la qualitĂ© de votre service Ă la clientèle et du perfectionnement de vos talents d’avocat.
Jatrine Bentsi-Enchill est avocate, formatrice professionnelle accrĂ©ditĂ©e, confĂ©rencière et directrice du Esq. Development Institute (EDI). Le Esq. Development Institute est spĂ©cialisĂ© dans l’assistance personnelle aux juristes et les programmes de formation pour les cabinets dans les domaines du leadership, de la communication, de la compĂ©tence culturelle, de la compĂ©tence culturelle, du dĂ©veloppement des qualitĂ©s de gestionnaire et de la conciliation travail/vie privĂ©e. On peut joindre Mme Bentsi-Enchill par courriel Ă JBE@esqdevelopmentInstitute.com ou par tĂ©lĂ©phone, au 704-814-6135.