Suggestions d’améliorations du Programme de protection des salariés

  • 29 aoĂ»t 2019

Quand une entreprise dĂ©clare faillite, les employĂ©s sont souvent perdants, obligĂ©s d’attendre loin derrière d’autres crĂ©anciers quand sont distribuĂ©s les actifs restants de l’entreprise dĂ©funte.

Le Programme de protection des salariĂ©s est lĂ  pour aplanir certaines de ces difficultĂ©s. RĂ©cemment, la Section du droit du travail et de l’emploi a commentĂ© un document de discussion d’Emploi et DĂ©veloppement social Canada portant sur les règlements d’application des modifications lĂ©gislatives Ă  la Loi sur le Programme de protection des salariĂ©s.

La Section recommande ce qui suit :

  • Que soient admissibles au Programme les travailleurs dont l’emploi est touchĂ© de façon importante par des mesures de restructuration en vertu de la Loi sur la faillite et l’insolvabilitĂ© ou de la Loi sur les arrangements avec les crĂ©anciers des compagnies.
  • Que les règlements prĂ©voient une « soupape de sĂ»retĂ© » dont l’entreprise dĂ©bitrice puisse se servir pour suspendre le Programme dans le cas oĂą son maintien crĂ©erait d’importantes entraves au travail de restructuration, ou pour en retarder l’application s’il n’en rĂ©sultait aucun prĂ©judice indu pour les employĂ©s.
  • Que la loi Ă©nonce les critères d’admissibilitĂ© au Programme en contexte de restructuration d’entreprise et permette un recours en justice pour tout litige sur une question d’admissibilitĂ© d’un particulier.
  • Que l’information pour les employĂ©s au sujet du Programme soit Ă©crite en langage clair et affichĂ©e sur le site Web existant.
  • Que la loi exige le maintien des prioritĂ©s et des droits de reconnaissance comme condition d’obtention de la reconnaissance d’une procĂ©dure en instance Ă©trangère, afin de rĂ©duire le risque que des demandes en subrogation Ă©manant d’une entitĂ© gouvernementale ne soient traitĂ©es comme des demandes subordonnĂ©es par une instance Ă©trangère.
  • Que les tribunaux canadiens aient compĂ©tence pour rendre une ordonnance exigeant la conformitĂ© au Programme de protection des salariĂ©s dans une procĂ©dure Ă  l’Ă©tranger.
  • Que le gouvernement paie les honoraires et les dĂ©bours des fiduciaires et des sĂ©questres quand le dĂ©faut de payer risquerait d’empĂŞcher l’employĂ© de profiter du Programme.
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